La galeriste est un membre actif de la Société des amis de la Bibliothèque d’art et d’archéologie, créée en 1925, dont l’action contribue à l’aider à enrichir et restaurer ses collections, abritées par l’INHA.
Comment est née la Société des amis de la Bibliothèque d’art et d’archéologie ? En 1918, le couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet a fait don à l’Université de Paris de sa bibliothèque, conservée jusque-là dans son hôtel particulier de la rue Spontini. Dès 1925, il a créé une « société des amis » afin de soutenir l’administration, qui peinait à mettre en valeur ce fonds. En 1992, la collection a été transférée rue de Richelieu, dans les locaux de la Bibliothèque nationale de France, d’abord dans la salle Ovale, avant de rejoindre la salle Labrouste, où elle est conservée aujourd’hui. La bibliothèque Doucet est le point de départ de celle de l’Institut national d’histoire de l’art, créé en 1998. Près d’un siècle après sa création, quelles sont les missions de la SABAA ? À l’origine, la Société réunissait des historiens, des conservateurs, des collectionneurs qui avaient été les premiers utilisateurs de la bibliothèque depuis sa création et sa mise à disposition rue Spontini. Dès le début, son conseil d’administration a compté des personnalités prestigieuses telles que Georges Wildenstein, Louis Barthou, Moïse de Camondo, Raymond Poincaré, David David-Weil… Plus récemment, les collectionneurs Juan de Beistegui et Daniel Morane en ont fait partie.…
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