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La salle de lecture Labrouste de l’INHA

Publié le , par Vincent Noce
Les historiens de l’art et du patrimoine seront heureux d’apprendre sa réouverture et peut-être surpris d’un appel de son nouveau directeur à révolutionner la discipline en lui donnant un sens social et civique affirmé.
Vue aérienne de la salle Labrouste restaurée. La salle de lecture Labrouste de l’INHA
Vue aérienne de la salle Labrouste restaurée.
© INHA - Olivier Ouadah, 2016
Elle est restée vide depuis près de vingt ans. Mais, finalement, Éric de Chassey , qui vient de prendre ses fonctions à la tête de l’Institut national de l’histoire de l’art, a la chance de rouvrir la salle de lecture Labrouste, rue de Richelieu, dont il compte bien se servir pour donner un nouvel élan à une institution en mal de visibilité. Ouverte en 1868, cette salle est due à l’architecte Henri Labrouste, qui avait reçu pour mission la reconstruction de la Bibliothèque impériale au cœur de Paris, après avoir édifié la bibliothèque Sainte-Geneviève. La salle portant son nom fut vidée en 1998, lors de l’installation de la Bibliothèque nationale de France à Tolbiac. Elle avait gardé ses fauteuils et ses lampes disparates fixées sur ses tables et ses pupitres sombres. Sa rénovation fait partie de la restauration d’ensemble du site Richelieu que se partagent la BnF, la bibliothèque de l’INHA et celle de l’École des Chartes, désormais installée à deux pas. La fin de cette première tranche consacre cinq années d’une restauration exemplaire, conduite par Bruno Gaudin et l’architecte en chef des monuments historiques Jean-François Lagneau, qui comprend également le réaménagement de la salle de lecture dédiée par la BnF aux arts du spectacle, dans la rotonde. Cet énorme chantier…
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