Créée au tournant de 1824, la manufacture est devenue la propriété de la maison Pierre Frey en 1991. Connue pour ses indiennes et ses décors chargés, elle continue de séduire et de se réinventer.
Cotonnades imprimées, tapis, soieries, indiennes, damas… Braquenié s’inscrit dans une tradition et un savoir-faire qui se développent au XIX e siècle et plongent leurs racines dans le classicisme du XVIII e . Si la maison a été officiellement créée en 1823, Sophie Rouart, responsable de son patrimoine, est moins catégorique depuis qu’elle a travaillé sur les archives pour essayer de définir la date exacte dans le cadre de la célébration de son bicentenaire. « Nous avons trouvé l’acte de mariage de Louise-Désirée Doineau et de Pierre-Antoine Demy, daté d’octobre 1823 et stipulant qu’ils allaient ouvrir un commerce, ce qui a dû se faire possiblement entre novembre 1823 et le début de l’année 1824. » Le commerce en question est dans un premier temps celui de tapis et de tapisseries , mais les choses évoluent, puisqu’en 1842 le couple s’associe avec Alexandre et Charles-Henri Braquenié, dont ils reprendront l’affaire en 1858. Entre-temps, la manufacture royale d’Oberkampf, à Jouy-en-Josas, ayant fait faillite, les associés achètent en 1845 des documents textiles et du matériel d’impression, ce qui explique pourquoi Braquenié est si reconnu pour ses toiles de Jouy, chéries en son temps par Marie-Antoinette. Au milieu du XIX e siècle, le « 16 rue Vivienne…
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