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Hélène Henry, le tissu à l’heure du jazz

Publié le , par Andrew Ayers

La villa Noailles consacre une exposition historique à cette pionnière du design textile de l’entre-deux-guerres. Retour sur des pièces uniques tombées dans l’oubli.

Hélène Henry, échantillon de tissu au motif « Écailles », 1924, coton et viscose,... Hélène Henry, le tissu à l’heure du jazz
Hélène Henry, échantillon de tissu au motif « Écailles », 1924, coton et viscose, tissage des années 1930. 
© Photographie Studio Pierre Antoine, commande pour la villa Noailles, 2021  Galerie Michel Giraud 
On la voit partout dans les photographies de l’époque  : au Salon des artistes décorateurs en 1926, où Pierre Chareau utilise son motif La Mosaïque comme unique toile de fond pour son « coin de cheminée »  ; chez Rob Mallet-Stevens en 1927, où ses tissus écossais rehaussent les solides fauteuils de l’imposant hall-entrée  ; dans la salle à manger parisienne de l’éditeur Robert Draeger, en 1928, où Francis Jourdain tapisse un panneau mural de son motif angulaire et syncopé Les Clous  ; dans le bel appartement parisien que réalise Djo-Bourgeois pour un certain M.  Vermus, en 1930, où ses Rectangles en hauteur forment une paire de monumentales colonnes-rideaux  ; ou encore au Salon d’automne de 1933, où elle déploie ses étoffes avec une austère prodigalité sur un stand qu’elle partage avec le décorateur…
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