Gazette Drouot logo print

La guerre des chiffres n’aura plus lieu

Publié le , par Nicolas Laurent et Pierre Naquin

La Tefaf renonce à son rapport sur le marché de l’art en 2018. Un revirement symbolique pour la foire hollandaise, pourtant pionnière dans les études du genre. L’occasion de revenir sur une pratique très à la mode, et pour le moins controversée.

Clare McAndrew présente le rapport Art Basel/UBS, édition 2017.  La guerre des chiffres n’aura plus lieu
Clare McAndrew présente le rapport Art Basel/UBS, édition 2017.
© Art Basel
La nouvelle est tombée il y a un peu plus d’un mois : dans une interview accordée au Financial Times , les organisateurs de la Tefaf ont fait savoir que la foire ne sortirait pas son fameux rapport en 2018. Publié régulièrement depuis 2000, cette étude était présentée chaque année comme un bilan du marché de l’art à l’échelle mondiale. Jusqu’en 2016, il était rédigé sous la direction de Clare McAndrew, fondatrice de la société Art Economics. Après son départ en direction d’Art Basel, la Tefaf avait recruté l’économiste Rachel Pownall pour lui succéder. Tout du moins, jusqu’à présent… Car il semble bien qu’en 2018, Art Basel sera la seule à publier une étude globale sur le secteur. À moins que… Il aura suffi de quelques années pour que la publication de rapports sur le marché de l’art devienne une spécialité à part entière. Le premier d’entre eux, lancé par la Tefaf en 2000, a inauguré l’intensification d’un phénomène sans précédent. Aujourd’hui, de nombreux acteurs du marché proposent des études tout au long de l’année. Celles-ci sont produites par des foires (Art Basel, Tefaf), des sites de données (Artnet, Artprice) ou …
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous