De la finance au marché de l’art, il n’y a qu’un pas que ce défricheur a franchi il y a dix ans. Après avoir travaillé pour des maisons de vente, le voici galeriste spécialisé en art africain contemporain. L’aboutissement d’un rêve.
Vous avez ouvert votre galerie en décembre 2022. Est-ce une suite logique de votre parcours ? Cela s’inscrit dans une continuité et traduit une envie que je nourris depuis que j’ai quitté le monde de la finance pour le marché de l’art en 2014. J’ai d’abord intégré des maisons de vente car je n’avais pas les réseaux, les contacts, ni la connaissance du fonctionnement du marché. La galerie est donc l’aboutissement d’un rêve que je construis depuis très longtemps. D'où vient ce choix de vous spécialiser dans le vaste continent africain ? J’avais ce tropisme dès mes études à HEC. Il s’est renforcé du temps où je travaillais à la Fondation Grameen Crédit Agricole, qui collecte des fonds pour aider des projets dans des pays en développement. Passionné d’art, j’ai décidé de suivre une formation chez Christie’s Education, à Londres, et de réaliser un mémoire de recherche sur le potentiel de développement du marché de l’art contemporain africain. En 2013, les choses commençaient à bouger, notamment avec la création de la foire 1-54, à Londres, et le coup de projecteur sur l’Afrique à la Biennale de Venise la même année. Je suis entré en 2016 chez Piasa, où l’on m’a proposé de monter ce département, un peu par opportunisme. J’ai…
com.dsi.gazette.Article : 45320
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.