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Karel Appel, la force de la peinture

Publié le , par La Gazette Drouot

Une table ronde à l’hôtel Drouot, en partenariat avec l’Outsider Art Fair, abordera les liens entre l’artiste hollandais et l’art brut. L’occasion d’évoquer la vie et l’œuvre de ce cofondateur de CoBra.

Karel Appel, (1921-2006), Petit Hip Hip Hourra, 1949, huile sur toile, 74 x 100,5... Karel Appel, la force de la peinture
Karel Appel, (1921-2006), Petit Hip Hip Hourra, 1949, huile sur toile, 74 x 100,5 cm, Musée d’Art modernede la Ville de Paris.
L’art brut, écrivait Jean Dubuffet dans un catalogue de 1967 au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, est «le fruit d’une solitude et d’une pure impulsion créative». Dans un film tourné en 1961, montrant Karel Appel dans son atelier, Jan Vrijman dévoile l’apparentement de son travail avec ces œuvres d’art brut que Dubuffet jugeait «plus précieuses que les productions professionnelles». Attaquant la toile à coups d’éclaboussures de peinture et d’une spatule de cuisine, Appel lançait : «Je peins comme un barbare à une époque barbare.» Karel Appel, qui a dû couper court à ses études à Amsterdam en 1942 pour se cacher des nazis, a vécu une vie de bohème. Il connaît un début de succès en 1946 lors d’une exposition au Stedelijk Museum consacrée à la jeune peinture. Dès l’année suivante, à Paris, il peut voir l’œuvre de Dubuffet ainsi que son «foyer d’art brut» à la galerie René Drouin. Cette rencontre laissera une marque profonde chez le jeune artiste hollandais.…
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