Justine Durrett, la galerie Zwirner renouvelle sa confiance en Paris

Après douze ans chez David Zwirner à New York, vous avez pris les rênes de l’antenne parisienne. Quel est le plus grand challenge auquel vous avez été confrontée à cette occasion ? Le principal défi était de réussir à établir notre présence dans une nouvelle culture. Nombre de nos artistes et estates n’avaient pas ou peu été montrés en France. Nous nous nous sommes rendu compte que beaucoup de gens connaissaient David Zwirner sur le papier, mais pas forcément l’identité de la galerie. Il y avait donc un important travail à mener pour rendre visible notre programme. Nous avons débuté avec une exposition de l’Américain Raymond Pettibon –  une icône aux États-Unis  –, qui n’avait pas présenté son travail à Paris depuis trente ans. Nous avons aussi monté des propositions plus muséales, avec Dan Flavin et Francis Alÿs, tout en programmant les premiers solo-shows d’artistes plus jeunes, comme Andra Ursuta en 2021 ou Lucas Arruda en 2022. Nos expositions rencontrent à chaque fois un grand enthousiasme. Elles ne circulent pas d’une antenne à l’autre, mais sont toutes conçues pour un site spécifique. Je crois que l’on amène quelque chose de différent, qui est apprécié. Plus de 7 000 personnes ont visité l’exposition de Mamma…