Le PAD Paris sur les terres du design

Le PAD Paris a franchi le cap des vingt ans l’an dernier, sa petite sœur londonienne, ses dix ans. Salon mûr, confortablement installé dans le paysage des foires internationales de design, il ne devrait pas décevoir ses habitués. Soixante-trois galeries, en grande majorité françaises, partageront l’espace dédié dans le jardin des Tuileries. Les fidèles ont répondu présent, à l’image de Chahan, Scremini, Jousse Entreprise, Mermoz… Et si compte tenu d’un calendrier de rendez-vous internationaux déjà bien rempli, François Laffanour s’est cette année retiré de la partie, près d’une dizaine de nouveaux exposants rejoignent l’aventure, parmi lesquels les très reconnus Marcilhac, Mingei et Alexandre Biaggi, mais aussi le joaillier Lorenz Baumer ou Alexandre Frédéric, marchand depuis l’an dernier seulement. Pourquoi ce choix d’exposer à Paris ? Pierre Dumonteil, fondateur de la galerie éponyme également présente à Shanghai et New York, participe au PAD depuis sa deuxième édition, ainsi qu’à l’édition londonienne. Pour lui, le premier atout réside dans la qualité de l’organisation du salon fondé par Patrick Perrin. Irréprochable. Un avis partagé par Agnès Standish-Kentish, directrice d’En attendant les barbares, qui ajoute : «En plus d’un fonctionnement sans faille et souple, la sélection est toujours très honorable. J’aime l’éclectisme de ce salon, il y en a pour tous les goûts, quel que soit le portefeuille. Et il est…