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Jacques Glénat, cinquante ans de collection

Publié le , par Dimitri Joannides

L’éditeur de bandes dessinées fête le jubilé de la maison qu’il a fondée à Grenoble, en 1969. L’occasion de donner la parole à un collectionneur averti, fin connaisseur du marché de l’art.

Jacques Glénat.© Gérard Philippe Mabillard
 Jacques Glénat, cinquante ans de collection
Jacques Glénat.
© Gérard Philippe Mabillard
Comment se porte la maison Glénat ? Si le marché de l’édition en général a tendance à stagner, celui des histoires en images continue à croître. Comme la bande dessinée, les comics et les mangas représentent 80  % de notre chiffre d’affaires, je reste optimiste  ! Cette croissance s’explique par l’ouverture du marché au public féminin, et par la multiplicité des genres représentés. Et puis, dans notre domaine d’activité, le numérique n’a pas encore tout supplanté. Ce qui est logique, car l’album de bande dessinée, c’est aussi un objet qui se collectionne, se prête, se garde, se donne… Le reste de notre activité se concentre sur les publications liées à la montagne, à la mer, au patrimoine et à la gastronomie. Après cinquante ans à la tête de votre maison, passerez-vous prochainement la main ? Le moment venu, ma fille Marion, qui a occupé quasiment tous les postes de la maison, reprendra le flambeau… c’est-à-dire dans trente ou quarante ans  ! Pour l’heure, nous poursuivons notre développement, en attirant notamment des talents venus d’autres horizons  : Pascal Bruckner, Luc Ferry, etc. Nous rachetons également des titres concurrents qui nous paraissent porteurs, comme cela a été le cas récemment avec l’incroyable best-seller La Couleur…
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