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Jacques Doucet collectionneur et mécène

Publié le , par Sébastien Quéquet

cet homme passionné par les arts, toutes disciplines confondues, se laisse appréhender à travers l’évolution de ses collections, auxquelles est dédié ce nouvel ouvrage : focus sur quelques œuvres majeures.

Anonyme, Portrait de Jacques Doucet, 1920, épreuve argentique, Paris, bibliothèque... Jacques Doucet collectionneur et mécène
Anonyme, Portrait de Jacques Doucet, 1920, épreuve argentique, Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet, fonds Doucet
Si certains aspects de la vie de Jacques Doucet ou certaines pièces de sa collection ont fait l’objet d’articles, peu de monographies lui ont été consacrées, à l’exception de l’ouvrage de François Chapon en 1984, Mystère et splendeurs de Jacques Doucet , réédité en 1996 et 2006. Regroupant quarante essais et notices, le livre suit la trace de Doucet collectionneur de l’art du XVIII e  siècle et des œuvres des impressionnistes d’abord, puis des «modernes» autour des années 1910, des avant-gardes enfin. Les textes abordent ensuite son rôle de mécène en faveur de la recherche en histoire de l’art et en littérature, par l’intermédiaire des deux bibliothèques qu’il a fondées, la bibliothèque d’Art et d’Archéologie et la bibliothèque littéraire. À l’image de sa maison de couture, où il a formé Paul Poiret et Madeleine Vionnet, Doucet s’est toujours entouré de chercheurs et d’écrivains – de Paul Vitry à André Breton  – pour bâtir et faire connaître ses collections. Rien d’étonnant à cela puisqu’il cherchait sans cesse à figurer «au rang des principaux amateurs en exercice». Même si les zones d’ombre sont nombreuses, son parcours révèle les mécanismes de la collection : le repérage…
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