Cet expert des voitures de collection publie chaque année une analyse détaillée de l’état du marché. Dans sa dernière édition, il constate un retour à la normale après l’euphorie des années post-Covid.
Vous venez de publier la nouvelle édition du Classic Car Auction Yearbook. Votre ouvrage est devenu une référence. Il est publié depuis 1994 et s’est imposé en trois décennies comme la bible du marché des voitures de collection. Nous offrons une analyse extrêmement approfondie, basée sur les résultats des ventes aux enchères internationales les plus importantes qui ont lieu entre le 1 er septembre et le 31 août, à l’issue de la traditionnelle Semaine automobile de Monterey. C’est le rendez-vous annuel incontournable pour ce secteur. Notre dernière édition dresse le constat d’un marché qui continue de jouir d’une très bonne santé bien qu’il soit un peu moins dynamique. Après une accélération dans les années 2000, les prix ont ralenti entre 2016 et 2020, pour redémarrer en trombe après la crise du Covid-19. Ce formidable essor a frisé l’euphorie avec des résultats en salle des ventes qui battaient sans cesse de nouveaux records. Ils ont été plus contenus l’an dernier car, comme l’exprime très bien ce dicton boursier : «Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel.» Comment cela s’est-il concrétisé ? Si, en 2022, pas une Ferrari F40 n’était vendue moins de 2,5…
com.dsi.gazette.Article : 48605
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