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Hugues Souparis dépoussière les codes de la haute horlogerie

Publié le , par Anna Aznaour

En 2021, cet inventeur et homme d’affaires, classé parmi les 500 plus grandes fortunes hexagonales, a racheté Pequignet, la seule marque 100 % française du secteur. Confidences d’un pionnier.

© THOMAS TISSANDIER Hugues Souparis dépoussière les codes de la haute horlogerie
© THOMAS TISSANDIER
L’horlogerie est réputée être un métier plutôt familial. Est-ce aussi votre cas ? Absolument pas, je viens d’une famille de petits commerçants de Saint-Céré, de qui je tiens sans doute mon sens commercial et mon esprit indépendant. Jamais je n’ai voulu travailler pour les autres ! Ma première entreprise, je l’ai fondée à l’âge de 23 ans, durant mes études d’ingénieur à l’École centrale de Marseille. Puis, à la fin des années 1980, l’arrivée des imprimantes couleur et quelques scandales liés aux fausses cartes d’identité et aux faux billets de banque m’ont donné l’idée de créer des hologrammes difficilement imitables, afin de lutter contre ce fléau. Ainsi est née, en 1984, Hologram Industries, entrée en Bourse en 1998. Devenue Surys en 2015, l’entreprise s’est imposée comme l’un des leaders mondiaux du secteur. Plus de 90 % de son chiffre d’affaires est réalisé hors de France, dans plus de 120 pays, sur les marchés des documents d’identité, des billets de banque et des produits de marque. En 2019, je l’ai cédée à IN Groupe, l’ex-Imprimerie nationale. Vous êtes l’inventeur de plus de 100 brevets en dehors…
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