Vingt ans après la rétrocession de la Cité-État à la Chine, le paysage des galeries d’art contemporain y est en plein mouvement. Attirés par la manne asiatique, les Occidentaux affluent. Mirage ou eldorado ?
Si la plupart des galeries occidentales, tels des oiseaux migrateurs, ne font que se poser à Hongkong pendant la foire Art Basel, au mois de mars, une cohorte croissante d’enseignes se décide à ouvrir un espace dans la Cité-État. Dernière en date, celle de David Zwirner doit emménager d’ici à la fin de l’année, dans un building en cours d’achèvement, le H Queen’s, situé sur Queen’s Road Central, dans le principal quartier de l’île. Après un premier espace à Londres, Ben Brown en a ouvert un second en 2009 à Hongkong, sa ville natale, où il exposait l’Allemand Heinz Mack en mars dernier, tandis que Gagosian a intégré cette destination dans sa galaxie dès 2011. Thaddaeus Ropac y a ouvert un bureau en janvier dernier. «Il y a quinze ans, Hongkong était un désert artistique, avec seulement quelques petites galeries sur Hollywood Road», se souvient un habitué. Depuis, des enseignes asiatiques s’y sont implantées. Surtout, la décennie 2010 a vu l’arrivée de poids lourds dont Pace, Massimo De Carlo, Lehmann-Maupin, les ayant rejoints l’an passé… Ouverture sur l’Occident Si le marché de l’art a, selon Artprice, subi une contraction d’environ - 2 % en 2016 en Chine, bien plus faible qu’aux États-Unis, l’avenir en Asie semble plein de promesses.…
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