Dévoilant une tout autre Renaissance germanique que celle d’Albrecht Dürer ou de Matthias Grünewald, le Städel Museum restitue l’apport de la cité bavaroise à ce courant et éclaire les rouages de l’émergence des Holbein – père, fils et atelier.
À rebours de ce qui s’est toujours pratiqué pour l’art italien, la Renaissance allemande n’a pas l’habitude d’être traitée par foyer. Tandis que les écoles napolitaine, bolonaise et florentine sont chacune reconnaissables à des caractéristiques propres qui servent à leur rattacher des œuvres anonymes, personne n’aurait l’idée de dire d’une toile ou d’un dessin allemand du XVI e siècle qu’il est plutôt munichois, nurembergeois ou dresdois. Là plus qu’ailleurs, le savoir et l’œil se sont construits autour d’artistes phares dénués d’assise géographique délimitée. L’école d’Albrecht…
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