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Hervé Di Rosa, l’enfance de l’art

Publié le , par Geneviève Nevejean

En retraçant son parcours de collectionneur, la Maison rouge révèle les sources de son œuvre, qui mêle avec humour kitsch, art populaire et culture élitiste.

Hervé Di Rosa.© Photo Victoire Di Rosa Hervé Di Rosa, l’enfance de l’art
Hervé Di Rosa.
© Photo Victoire Di Rosa
Tout se sera décidé à l’adolescence : sa passion pour la BD, le rock, les groupes punk et leurs pochettes vinyle d’Andy Warhol ou Bazooka. Ce sont là autant de figures à l’origine de son univers tonitruant de couleurs et de monstres magnifiques. Né en 1959 d’une mère femme de ménage et d’un père employé à la SNCF, Hervé Di Rosa garde l’accent chantant de Sète, sa ville natale. Jeune, il comble son besoin famélique d’art et d’images à la faveur de sa réussite, en 1978, au concours d’entrée à l’École nationale supérieure des arts décoratifs, dont il sera le seul boursier. Installé dans une chambre de bonne, il découvre au Centre Pompidou alors fraîchement inauguré et pour la première fois «en vrai» la peinture, et tout particulièrement la gigantesque Tristesse du roi (1952) de Matisse. Le succès l’amène à rapidement déserter l’École quand, dès 1983, ses expositions se multiplient à Paris, mais également à New York. Dessinant depuis toujours, il était aussi très vraisemblablement né collectionneur. Est-ce d’avoir manqué qui l’a amené à accumuler avec boulimie des milliers d’objets ? Ces derniers, arrachés au monde…
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