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Hans-Ulrich Obrist : l’art contemporain, du musée à la galerie

Publié le , par Pierre Naquin

À l’occasion de la parution d’un livre autobiographique, le directeur artistique des Serpentines Galleries, à Londres, se confie sur son métier et sur la place des artistes dans sa vie. Il partage aussi son regard sur le modèle actuel du marché de l’art. Entre autres…

© ANDREW QUINN Hans-Ulrich Obrist : l’art contemporain, du musée à la galerie
© ANDREW QUINN
Il n’a pas quitté le fameux Power 100 d’ ArtReview depuis 2003, réussissant même à deux reprises à y figurer en tête. Multilingue, multiculturel et multifacette, Hans-Ulrich Obrist officie aujourd’hui aux Serpentine Galleries après avoir été le directeur de l’art contemporain au musée d’Art moderne de la Ville de Paris jusqu’en 2005. Né en 1968 à Zurich, il a débuté sa carrière à la faveur d’une bourse de la Fondation Cartier, attribuée à l’époque par Jean Deloisy. Son approche singulière, mêlant art, architecture, littérature et philosophie, lui a valu une reconnaissance internationale et plusieurs distinctions. Comment l’idée de cette biographie a-t-elle pris forme  ? C’est Bernard Comment, mon éditeur au Seuil, qui m’a encouragé à écrire ce livre en 2016. J’ai déjà publié plusieurs ouvrages, majoritairement en anglais chez Penguin, principalement à propos du commissariat d’exposition, des institutions et des artistes. Cependant, Bernard estimait qu’il manquait un livre plus intime dans ma bibliographie, une idée qui m’a toujours intéressé, mais à laquelle je n’avais jamais trouvé de temps à consacrer. Pendant le confinement de 2020, Bernard m’appelait tous les jours, me répétant que c’était maintenant ou jamais. Parallèlement, l’artiste…
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