Gazette Drouot logo print

Buenos-Aires et Marseille sonnent la rentrée des foires

Publié le , par Carine Claude

Outre-Atlantique, un événement à cheval entre public et privé défend l’art argentin tandis qu’à Marseille, une foire dédiée à la jeune création contemporaine ainsi qu’au design attire de plus en plus l’attention des acteurs historiques du marché.

Andres Waissman (né en 1955), Sans titre, série «Monolito», 2023. Courtesy arteBA... Buenos-Aires et Marseille sonnent la rentrée des foires
Andres Waissman (né en 1955), Sans titre, série «Monolito», 2023.
Courtesy arteBA Foundation
Avant que l’art contemporain latino-américain ne s’impose sur l’échiquier international, il a bien fallu des défricheurs. Pilotée par la fondation éponyme, créée à Buenos Aires en 1991, la foire ArteBA a pour particularité de fonctionner depuis trois décennies, à mi-chemin entre public et privé, en favorisant les acquisitions muséales pour faire une place aux artistes argentins dans les collections institutionnelles du pays et d’ailleurs. «Nous organisons depuis trente ans l’une des foires d’art contemporain les plus importantes de la région en soutenant l’art argentin, tant au niveau de son insertion dans les circuits latino-américains et mondiaux que de la réalisation de projets à long terme intégrés au quotidien des communautés», déclare le comité d’organisation à l’issue de la foire, qui s’est déroulée pour la deuxième fois au Centro Costa Salguero de Buenos Aires, du 1 er au 3 septembre. Cette année, 58  galeries, sans surprise majoritairement argentines, ont représenté plus de 400 artistes sélectionnés par un comité indépendant. «Depuis la fondation, nous cherchons à encourager l’acquisition d’œuvres d’art auprès de musées publics et privés, à stimuler la production artistique contemporaine,…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous