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Fabienne Verdier en résidence

Publié le , par Stéphanie Perris

À quelques jours de sa première exposition londonienne, l’artiste nous reçoit dans son antre… Un lieu d’ombre et de lumière, à l’abri du tumulte du monde. Visite.

Fabienne Verdier, Walking Painting.  Fabienne Verdier en résidence
Fabienne Verdier, Walking Painting.
© Atelier Fabienne Verdier
Non loin de Chambly, dans le Val-d’Oise, à quelques kilomètres de Paris et de sa frénésie. Là, dans une petite commune aux allures de campagne anglaise, le temps suspend son cours. Les arbres ont pris leurs couleurs d’automne ; ils flamboient. C’est ici, dans ce paisible coin de nature, loin de la clameur de la ville, que Fabienne Verdier a choisi de vivre et de travailler à son retour de Chine. «Nous nous sommes installés ici en 1993», confie son époux, Ghislain. «  Nous avons construit l’atelier avec notre ami l’architecte Denis Valode, il y a maintenant dix ans». Un lieu à la mesure de la peinture de Fabienne, monumental. Nous entrons dans cette grande fosse, plongée dans l’obscurité que seule éclaire une lumière zénithale. À la veille de l’exposition à la galerie Waddington Custot, le lieu est vierge de toute toile. Seules quelques caisses tardent encore à prendre le chemin de Londres. Mi-atelier mi-chapelle, cet espace ascétique, préservé de toute distraction, permet à l’artiste de s’extraire du monde et de composer ses vastes toiles, aujourd’hui conservées dans les plus grandes collections  notamment celles de François Pinault ou d’Hubert Looser. Avant de rejoindre l’atelier et de se confronter à la matière, Fabienne confie passer de longues heures de recherches et de réflexion,…
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