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Emmanuel Perrotin face au coronavirus

Publié le , par Pierre Naquin

Alors que sa «petite» entreprise n’avait jusqu’ici pas connu la crise, la galeriste se retrouve impacté – comme l’ensemble du marché de l’art – par les conséquences de la lutte contre le Covid-19. Entretien à l’aube du monde d’après.

Emmanuel Perrotin lors de l’exposition «Dark Matters. Jean-Michel Othoniel». À New... Emmanuel Perrotin face au coronavirus
Emmanuel Perrotin lors de l’exposition «Dark Matters. Jean-Michel Othoniel». À New York en 2018. © GUILLAUME ZICCARELLI
Son histoire fait rêver la plupart des jeunes galeristes français par sa réussite et son romantisme. Voguant de succès en succès, régulièrement en avance sur ses concurrents, Emmanuel Perrotin fait de Paris une capitale de la création contemporaine depuis 1990. Alors que le marché de l’art se retrouve stoppé net du jour au lendemain pour cause de menace microscopique, le plus emblématique des galeristes d’art contemporain français fait le point avec la Gazette sur sa situation et celle de ses confrères, sans langue de bois ni faux-fuyants. Où en êtes-vous par rapport au déconfinement  ? Après avoir fermé l’ensemble de nos espaces dans les six villes où nous sommes présents, nous voyons enfin certaines expositions rouvrir, comme à Séoul avec «Siblings», de Claire Tabouret, à Shanghai avec un group show de nos artistes et à Paris avec Jean-Philippe Delhomme, Gabriel Rico et le projet «Restons unis», qui réunit 26 galeries parisiennes par sessions de deux semaines jusqu’au 14 août. Comment s’est déroulé le confinement dans les différents pays où vous êtes présents  ? Cela a été difficile pour tout le monde. Les dispositifs d’aide financière en Asie sont presque totalement inexistants.…
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