Gazette Drouot logo print

Du classicisme à l’art contemporain, une collection constituée entre Paris à New York

Publié le , par Caroline Legrand
Vente le 21 octobre 2022 - 13:30 (CEST) - Salle 5 - Hôtel Drouot - 75009

Que ce soit dans son appartement new-yorkais ou dans celui du faubourg Saint Honoré à Paris, Marie-Régine Didier collectionnait par goût, mélangeant les styles sans se soucier des modes. Un éclectisme forcément attractif.

Jean Paul Riopelle (1923-2002), C’est rocheux, 1974, huile sur toile. 81 x 100 cm... Du classicisme à l’art contemporain, une collection constituée entre Paris à New York
Jean Paul Riopelle (1923-2002), C’est rocheux, 1974, huile sur toile. 81 100 cm (détail).
Estimation : 100 000/150 000 
Ses amis gardent de celle qu’ils appelaient tendrement «Catoune» le souvenir d’une femme élégante, joyeuse et généreuse. Petite fille à Valence, dans le sud de la France qui l’a vu naître le 20 juillet 1936, nous raconte son ami Christian Leprette, elle murmurait, pleine d’espoir et d’envie, «un autre monde m’attend»… Son vœu est exaucé lorsque ses études puis le mannequinat la conduisent dans la capitale. Installée rue de l’Université, elle découvre le quartier de Saint-Germain-des-Prés  : ses bars, ses restaurants, ses cabarets et ses galeries la séduisent immédiatement. Ce monde cosmopolite lui ouvre de nouveaux horizons. Le 12 octobre 1970, «Catoune» épouse Édouard et devient Mme Marie-Régine Didier. Directeur d’un grand groupe de presse, hérité de son père et qu’il étendit –comprenant notamment L’Usine nouvelle , Maison française et le Moniteur des travaux publics et du bâtiment   –, son époux était un grand entrepreneur, développant également sa société durant dix années outre-Atlantique. Ils formaient un couple complémentaire  : lui discret et brillant dans les affaires et elle au caractère ouvert et sociable, qui avait à cœur de fédérer les gens autour d’eux et de développer leurs relations. Elle sut également réaliser de «bons investissements immobiliers : elle avait un grand sens de décision», confirme l'architecte Christian Leprette. Décédée le 18 novembre 2021, onze ans après son époux, sans enfant, elle avait demandé à son ami de s’occuper de la vente de sa collection, de ses meubles et autres objets encore conservés dans son dernier appartement, situé rue de Grenelle. Certaines des œuvres contemporaines ne sont cependant pas présentes…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous
vendredi 21 octobre 2022 - 13:30 (CEST) - Live
Salle 5 - Hôtel Drouot - 75009 Paris
Beaussant Lefèvre & Associés
Lire les articles liés à la vente