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« Drouot est un monde à lui tout seul »

Publié le , par Stéphanie Pioda

Sous la plume de Judith Benhamou, un ouvrage retrace les belles heures de l’hôtel des ventes. Les grands noms de l’histoire de l’art y défilent, et les surprises aussi. À l’initiative de ce projet, le président de Drouot Patrimoine, Alexandre Giquello, nous en livre un aperçu.

   « Drouot est un monde à lui tout seul »
 
Comment est née l’idée de ce livre et comment s’est faite la rencontre avec Judith Benhamou ? Depuis de nombreuses années, je voulais organiser à Drouot une grande exposition avec les plus grandes préemptions de l’État français, pour rappeler la place incontournable qu’occupait, pendant longtemps, l’hôtel des ventes, où passait 80 % du marché. Lorsque j’ai contacté la direction des Musées de France, j’ai compris que le projet serait compliqué à mener, notamment en raison du coût des assurances. En discutant de ce projet avorté avec la journaliste Judith Benhamou, elle a immédiatement réagi en me disant qu’il fallait rebondir sur une exposition virtuelle, et de fil en aiguille, elle en est venue à proposer un livre. Nous sommes donc passés des préemptions importantes à des révélations d’histoires inconnues qui se sont écrites à Drouot. L’exposition virtuelle sera proposée dans un second temps sur Drouot.com. Parmi toutes ces histoires, laquelle vous semble la plus parlante ? Je pense à Théophile Thoré-Bürger, historien de l’art et marchand, qui redécouvre Vermeer alors qu’il était complètement tombé dans l’oubli. Comme l’écrit Judith, il réussit à identifier plus des deux tiers de la production de celui qu’il baptise «le sphinx de Delft», en s’appuyant sur le compte…
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