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Dirk Braeckman, les variations venitiennes

Publié le , par Mikael Zikos

Le photographe gantois investit le pavillon belge de la 57e Biennale de Venise avec ses images obscures, dépouillées, sans titre ni date. L’artiste, lui, s’exprime depuis son atelier, sis dans l’ex-usine à cigares de ses parents.

Dirk Braeckman à Gand, Belgique. © Lieven Herreman  Dirk Braeckman, les variations venitiennes
Dirk Braeckman à Gand, Belgique.
© Lieven Herreman
Vous avez d’abord été attiré par la peinture à l’Académie royale des beaux-arts de Gand. Comment êtes-vous venu à la photographie ? Je pensais devenir peintre, mais on m’a conseillé de commencer avec la photo. C’était l’époque de Gerhard Richter, à la fin des années 1970, lorsque les peintres travaillaient souvent à partir de la photographie. J’ai finalement choisi de m’en tenir à ce médium car il est celui qui convient le mieux à ma personnalité. En outre, compte tenu de la façon dont je m’approprie l’acte photographique, je ne différencie pas l’image de la peinture. Je procède presque comme un peintre portraitiste ou paysagiste : je capture des images réelles et je les retravaille dans mon studio, comme si elles étaient des dessins ou des huiles sur toile. J’aime être en contact direct avec le papier et les matières par l’intermédiaire de la post-production photographique. C’est pourquoi je continue à travailler avec l’argentique. J’ai besoin de cette approche physique. Je ne pourrais pas faire la même chose devant un ordinateur. De vos débuts en tant que portraitiste, vous avez développé une attention particulière à la photographie d’architecture, tout en restant à…
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