La Biennale de la photographie, dans un climat politique tendu, a invité pour ses 25 ans quatre-vingt-cinq artistes du continent et de la diaspora pour une « fête militante ».
Un poing fermé affichant des bagues africaines traditionnelles, en position frontale, prêt au combat. L’affiche des Rencontres de Bamako reprend un visuel de Fototala King Massassy dont le titre, Tenir , donne le ton de cette biennale de photographie, qui fête cette année son vingt-cinquième anniversaire. Évidemment, lorsque l’on évoque le Mali, viennent aussitôt à l’esprit le conflit armé qui fait rage dans le Nord, le rôle critiqué de l’intervention de la France, les attentats des groupes djihadistes… tout un contexte qui fait que le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères classe cette partie du pays en zone rouge, et Bamako en zone orange, donc « déconseillée ». De quoi en décourager plus d’un. Mais justement, dans un contexte politique tendu, « cette Biennale est une forme de résistance, une fête militante », revendique Lassana Igo Diarra, le nouveau délégué général.…
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