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Didier Claes en mouvement

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Un peu de chance, beaucoup de travail et énormément de passion : Trois atouts que Didier Claes abat sans tabous au profit de sa nouvelle installation et de sa quête pour le patrimoine de l’Afrique.

© Tony Franck Didier Claes en mouvement
© Tony Franck
Didier Claes s’est installé dans le quartier bruxellois du Sablon en 2002. Cela fait tout juste quinze ans. Cet âge correspond souvent au temps des crises d’adolescence. Lui en est bien loin, et c’est avec une grande maturité qu’il poursuit son parcours et se lance de nouveaux défis. Né à Kinshasa d’un père belge et d’une mère congolaise, il y grandit baignant dans les arts premiers, que son père récoltait pour les musées. Il en part au début des années 1990, quand s’annonce le temps de la guerre. Le jeune homme rejoint Bruxelles avec une idée en tête, faire le commerce de l’art africain. À 18 ans, on se croit tout permis et puis, lui semblait-il, ses origines lui conféraient une légitimité naturelle. Ce ne fut pas si simple. Inconnu, sans nom, les portes ne s’ouvrirent pas toutes grandes et il découvrit le démarchage : «une école formidable», affirme-t-il aujourd’hui ! Néanmoins, il part pour les États-Unis, participe à un premier salon à l’Armory Show, puis aux foires de San Francisco et de Los Angeles. Cette fois, la chance est au rendez-vous. Elle honore un débutant, certes, mais aussi un audacieux. Il y fait des rencontres formidables, de celles qui marquent une vie, notamment avec Jim Ross. Il est prêt à écrire son histoire et même à…
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