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Dans l’atelier de la grotte Cosquer

Publié le , par Mylène Sultan

Les peintures qui orneront la réplique de la grotte Cosquer, dont l’ouverture est prévue à Marseille en 2022, sont en partie réalisées dans l’atelier toulousain d’un passionné, Gilles Tosello, à la double compétence d’artiste et de préhistorien. Incursion dans l’envers du décor.

© Kléber Rossillon & Région Provence-Alpes-Côte d’Azur / Modèle 3D MC Dans l’atelier de la grotte Cosquer
© Kléber Rossillon & Région Provence-Alpes-Côte d’Azur / Modèle 3D MC
C’est un monde fabuleux, peuplé de chevaux et de bisons, d’antilopes et de chamois, de phoques et de pingouins, un paysage presque lunaire orné d’empreintes de mains rouges et noires, creusé de traces profondes, gravé de signes géométriques mystérieux… Ici et là, des scènes se devinent  : un homme qui tombe, frappé par une arme  ; un animal à terre, le ventre transpercé d’une flèche  ; un mégacéros, le plus grand cervidé de tous les temps, prenant la pose dans la majesté que lui confèrent ses bois démesurés. Gilles Tosello se tient devant cette paroi beige veinée d’ocre comme un peintre devant une toile monumentale. Il manie le fusain ou le charbon de bois avec le même souci du détail juste, travaillant non pas dans la douce lumière du nord qu’affectionnent les artistes mais dans la pénombre de son atelier toulousain, éclairé par endroits de projecteurs. Sur des tables et des étagères métalliques se trouvent des pots de peinture, des sacs gonflés de sable ou de poudre de marbre, des bocaux emplis de mixtures colorées,…
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