Gazette Drouot logo print

Chirico sort de l’ombre au musée de l’Orangerie

Publié le , par Jean-Louis Gaillemin

Aux antipodes de « La fabrique des rêves » au musée d’Art moderne de Paris en 2009, Cécile Debray a préféré demander à Paolo Baldacci de faire le point sur la période métaphysique de l’artiste, à Paris et Ferrare. Un hommage au maître des lieux Paul Guillaume, son premier promoteur et galeriste.

Giorgio de Chirico (1888-1978), Mélancolie d’un après-midi, 1913, huile sur toile,... Chirico sort de l’ombre au musée de l’Orangerie

Giorgio de Chirico (1888-1978), Mélancolie d’un après-midi, 1913, huile sur toile, 56,7 47,5 cm (détail), Paris, musée national d’Art moderne.
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais/Jean-Claude Planchet © ADAGP, Paris, 2020
En 1909, Chirico éprouve devant Santa  Croce à Florence l’expérience qui inaugure son œuvre dite « métaphysique ». Familier des lieux, il eut soudain l’impression de voir la place « pour la première fois » : « et la composition de mon tableau me vint à l’esprit. » Difficile de reconnaître la fameuse piazza dans L’Énigme d’un après-midi d’automne (1910). Loin d’être une reproduction du réel, l’œuvre est une évocation de l’image de cette « révélation ». Aux antipodes du pittoresque, Chirico a créé une icône dont seule la simplicité…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous