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Cecilie Hollberg, directrice de la Galleria dell’Accademia de Florence

Publié le , par Olivier Tosseri

L’historienne de l’art allemande achève son deuxième mandat à la tête du musée florentin, connu pour abriter le David de Michel-Ange. L’occasion de dresser un bilan de son action, entre les grands travaux de modernisation et la restauration des œuvres.

Photo : Dario Garofalo Cecilie Hollberg, directrice de la Galleria dell’Accademia de Florence
Photo : Dario Garofalo
Comment est née la Galleria dell’Accademia de Florence, que vous dirigez depuis 2015 ? C’est l’un des plus anciens et des plus emblématiques musées de la ville. Sa fondation remonte à 1784, lorsque le grand-duc de Toscane, Léopold II, décide de réorganiser l’Académie de dessin, créée en 1563 par Cosme Ier de Médicis. Sa principale fonction était de permettre aux étudiants d’enrichir leurs connaissances en imitant des œuvres originales, ou leurs copies. Ceux-ci avaient en outre à leur disposition l’une des plus riches collections de peintures et de sculptures italiennes. Quelles sont ses principales collections ? Nous exposons le plus grand nombre de sculptures au monde de Michel-Ange, soit sept œuvres, mais aussi les moulages des tombeaux qu’il a réalisés pour les Médicis, ou ceux de la Pietà Rondanini et de la Pietà de la basilique Saint-Pierre de Rome. Avec ceux de Moïse et des Esclaves créés pour le tombeau de Jules II, ils mènent aux pieds du célèbre David. Mais le visiteur est d’abord accueilli par L’Enlèvement des Sabines, un très rare et monumental modèle, réalisé en terre crue…
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