La société des Amis du musée national de Céramique, à Sèvres, contribue au rayonnement de l’institution ainsi qu’à l’étude, à la diffusion et à l’enrichissement de ses collections, comme l’explique sa présidente.
Vous présidez la société des Amis du musée national de Céramique depuis 2016. D’où vient votre passion pour les arts du feu ? Lorsque j’étudiais l’histoire des arts appliqués à l’École du Louvre, j’ai eu la chance d’avoir comme professeur Henry-Pierre Fourest, ancien directeur du musée de Sèvres. J’ai fait mon mémoire sur la manufacture de faïence de Saint-Omer, ville dont je suis originaire. Après avoir été bénévole dans plusieurs musées du Nord, notamment à la Chartreuse de Douai, j’ai rencontré le président des Amis du musée de Noyon, au moment où se créait un poste de conservateur. Entre 1980 et 1990, j’étais responsable du musée du Noyonnais, du musée Jean-Calvin, et du trésor de la cathédrale. Puis je suis arrivée à Sceaux, au musée de l’Ile-de-France, dont j’ai pris la direction en 1998. Il y avait là une collection de céramiques particulièrement intéressante, car elle croisait toutes les techniques et illustrait les différentes manufactures de la région jusqu’aux années 1950. J’y suis restée jusqu’en 2007. J’ai ensuite rejoint le musée de Sèvres, où j’ai œuvré pendant trois ans au département des faïences. En 2015, je me suis présentée à la présidence de la société des Amis du musée…
com.dsi.gazette.Article : 4278
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.