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Capucine Herveau, brodeuse du dérisoire

Publié le , par La Gazette Drouot

Des petits riens, une inspiration hors pair… cette jeune créatrice, flirtant «sur le fil» avec l’art actuel et le sacré, réalise de féeriques broderies.

© Augustin Détienne Capucine Herveau, brodeuse du dérisoire
© Augustin Détienne
Paris, Palais de Tokyo, mars 2016. À l’entrée de l’exposition «Double Je», dans le cabinet de curiosités, un morceau d’épave, du limon, tous deux envahis par un lit de petites perles, semblent échoués au mur et sur une étagère. Pêle-mêle, quelques enveloppes brodées gisent sur le bureau. Plus loin, dans l’obscurité d’un atelier expérimental, un étrange kimono est suspendu. Mais qui se cache derrière cette «signature» d’alchimiste du fantastique ? Capucine Herveau, une brodeuse française de 29 ans ; ses doigts déroulent le fil d’histoires de perles et autres petites trouvailles, servant une nature oubliée. Rencontre d’atelier sous le signe de la délicatesse. Née à Cognac, Capucine suit un parcours scolaire sans faute ; elle aurait pu choisir une école de commerce. Mais l’élève studieuse décide de suivre les chemins de la création textile, plus séduisants à ses yeux. Après une licence d’arts plastiques en 2009, elle se spécialise dans la broderie d’art au lycée Octave-Feuillet, à Paris, obtenant un CAP puis un BMA broderie main, en 2011. Tout s’enchaîne alors. Auréolée la même année des prix «Avenir des métiers d’art» régional (Paris, Ile-de-France) et national, elle entre aux ateliers Lesage, où elle perfectionne sa technique…
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