À la tête du Centre national des arts plastiques (Cnap) depuis novembre 2019, l’ancienne directrice du musée des beaux-arts de Nancy et du musée des Arts décoratifs de Paris a à cœur de soutenir l’écosystème des arts visuels.
Votre mission est de mettre en œuvre le projet de relocalisation du Cnap sur un site unique à Pantin conçu par les agences Bruther et Data, qui permettra de réunir les services et les réserves des collections. Pouvez-vous nous présenter ce projet ? La perspective du déménagement du Centre national des arts plastiques à Pantin, dont l’échéance a été reportée à 2024, permettra pour la première fois à cette institution de disposer d’un bâtiment dédié et pensé pour ses activités. D’expérience, je sais combien le temps du projet architectural est aussi celui où l’on peut donner une dynamique nouvelle à une institution. L’ambition est que ce bâtiment devienne un lieu de rencontre plus ouvert aux professionnels des arts visuels et un lieu de ressources. Les réserves des collections seront-elles en partie mutualisées avec celles du Mobilier national ? Oui, le Mobilier national disposera d’environ 30 % des 25 000 m 2 de réserves aménagées pour ses collections les plus patrimoniales, qui ne répondent pas à leur mission d’ameublement fonctionnel. C’est assez exemplaire de voir deux établissements du ministère de la Culture partager un même équipement d’importance. Nous aurons des espaces techniques en commun : ateliers photo et…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.