Honorant beaucoup d’«artistes femmes» et une kyrielle de médiums, les pavillons nationaux de la 58e biennale offrent, pour beaucoup, de véritables expériences sensorielles, à travers des récits prêtant à une réflexion universelle.
Avec May You Live in Interesting Times , Ralph Rugoff exhorte le public, les artistes et plus de 90 pays invités à «appréhender le monde, de manière différente et ouverte». Si 30 nations participantes ont réinvesti les pavillons historiques des Giardini , 25 sont présentes à l’Arsenal, tandis que 35 autres se sont installées au cœur de la cité lacustre, à San Servolo ou sur la Giudecca. Dans cette pléthore vertigineuse de présentations nationales, quid de cette thématique, si tant est qu’il y en ait une ? «La biennale n’a pas de thème en soi, ajoute-t-il, mais privilégie une approche générique de l’art et de sa fonction sociale, critique et de plaisir.» En 2019, les pays proposent des visions éclectiques touchant de nombreux sujets, pouvant toutefois se regrouper sous le terme unique d’«environnement(s)». Où il est question de politique, d’humanité et de son rapport à la nature,…
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