La 7e édition de Talking Galleries se déroulait dans la capitale catalane les 21 et 22 janvier. L’occasion d’échanger librement entre galeristes, journalistes, directeurs de foires et entrepreneurs sur l’état du monde de l’art. Bilan doux-amer.
Il est 9 h 45, Barcelone se réveille dans la brume et le froid. Dans l’auditorium du Macba, sur la place des Anges, les participants à l’édition 2019 de Talking Galleries s’installent et se saluent. Tous se connaissent. Espagne oblige, l’horaire paraît à tous horriblement matinal, mais tout le monde veut écouter Emmanuel Perrotin, l’intervenant invité de cette année. Ceux qui ne connaissent pas le galeriste intimement découvrent un personnage résolument sympathique, humble et humain, prompt à mettre en avant ses équipes, ses artistes et la bonne fortune. Il rit de son anglais digne du plus franchouillard des marchands internationaux. Il évoque ses rencontres, ses paris fous, l’ouverture de sa galerie à Hong Kong aux 100 000 $ de loyer mensuel, la fermeture de celle de Miami, son accident de moto, les changements qui en ont découlé… Il s’amuse comme un enfant devant son CRM (son outil de gestion interne). L’assemblée est conquise. Au lieu de partir une fois sa prestation achevée, comme beaucoup l’auraient fait, il restera toute la journée et participera aux débats avec ses pairs. La première table ronde à proprement…
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