Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
Les bijoux se tailleront la part du lion. Il faudra par exemple offrir 16 000/17 000 € pour une bague à pans coupés en or de deux tons ornée d'un saphir de Ceylan de 6,02 ct, dans un entourage de vingt diamants taille moderne, et 11 590/13 000 € pour une autre en platine serti six griffes d'un diamant de taille moderne de 1,64 ct (couleur H et pureté VS1), épaulé de six autres ronds. Parmi les œuvres en lice, deux ont déjà connu le feu des enchères : une toile du peintre franco-chinois Yan Pei-Ming, Tête, de 1988 (20 000/30 000 €), et une lampe en forme de perroquet branché de la maison Muller Frères, en verre marmoréen jaune orangé et rose (13 000/15 000 €). On remarquera par ailleurs une toile d'Eugène Leroy, Vierge et l'Enfant (8 000/12 000 €), et un sujet en bronze de Jean Roulland, Liberté je crie ton nom, de 1985 (6 000/8 000 €).
450 lots composent le catalogue du 25 mai, réservé aux poupées de collection et aux estimations variant entre 10 et 8 000 €. Au plus haut figureront un bébé Bru du modèle « Circle Dot » en taille 4, à tête pivotante, bras et mains en biscuit pressé et bouche fermée (6 000/8 000 €), et un bébé Jumeau « Portrait », à tête en biscuit pressé marquée en creux « 1 », bouche fermée, yeux de sulfure bleu à rayons et poignets fixes (3 000/5 000 €). Venue de l'Angleterre du XVIII e siècle, une rare poupée « Queen Ann » provenant de la collection de Dina Vierny, présentant ses habits d'époque, devrait susciter une belle bataille d'enchères à 2 500/4 000 €.
Une fois n'est pas coutume, le mobilier ancien sera en majesté. 15 000/20 000 € sont à envisager pour une suite de six fauteuils « à la reine » et à châssis d'époque Transition, estampillés par Jean-Baptiste Boulard. En hêtre mouluré, ils présentent une garniture en tapisserie d'Aubusson ornée des fables de La Fontaine. Un bureau Empire en placage d'acajou, aux pieds terminés en griffes de lion et estampillé « Jacob D.R. Meslée », sera disputé à 10 000/12 000 €, tandis qu'un bureau plat Louis XV en placage d'amarante attendra 8 000/10 000 €. La section des objets d'art se fera variée avec aussi bien un coffre d'époque Louis XIV en bois de violette, aux ferrures en cuivre à motifs de fleurs de lys (3 000/3 200 €), qu'une tabatière octogonale en or, à décor gravé de rinceaux et poinçon au coq 2 e titre (1798-1809), à négocier à 3 800/4 000 €. On n'oubliera pas pour les arts religieux une monstrance-ostensoir-reliquaire, réalisée à Salzbourg vers 1600 en cuivre et bronze doré, au piétement étoile et à la partie supérieure architecturée, soutenue par deux arcs-boutants, accueillant deux sculptures de saintes en ronde bosse : compter 8 000/10 000 €.
De nombreux trésors pour bibliophiles fortunés composent cette vacation, dont on retiendra une édition originale de 1599 du Navigatio ac Itinerarium… in Orientalem de Jan Huyghen Van Linschoten (65 000/80 000 €), une contrefaçon néerlandaise en langue française du Neptune François , éditée à Amsterdam en 1693 par Pieter Mortier et comprenant de nombreuses cartes colorisées à la main (40 000/50 000 €). Ou encore un ensemble en 16 volumes de la première édition du Voyage de la Corvette l’Astrolabe : exécuté par ordre du roi , 1830-1834, par Jules Sébastien César Dumont d’Urville (45 000/50 000 €).
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Le Neptune François, la version non officielle
Le cartographe et éditeur néerlandais Pieter MortierLire la suite
Cette dispersion variera les thématiques. Aux cimaises, Léopold Survage inscrira les visages stylisés de ses personnages dans un jeu de formes rondes (3 000/4 000 €), tandis que Joseph, dit Watteau de Lille, relatera Le Départ du conscrit (2 500/3 000 €). Estivale, la Nature morte au bouquet de fleurs et au panier de fruits de Constantin Alexeevitch Korovine a été peinte en 1914 (6 000/8 000 €). Les bijoux, certains signés Mauboussin, Boucheron ou Chaumet, côtoieront des montres produites par Gérard Daniels et Gérard Genta, Hermès, Chaumet ou encore Meyers, qui associera l’acier aux diamants sur la lunette ronde d'un modèle pour dame (autour de 900 €). Les accessoires de mode seront emmenés par des sacs Chanel. Objets de vitrine et vins se joindront à la sélection.
Une fois n'est pas coutume, si les tableaux orientalistes sont les plus nombreux dans cette dispersion, c'est parmi les photographies que pourrait être prononcée la meilleure enchère. 120 000/160 000 € sont ainsi attendus d'un ensemble de six albums (présentés en 5 volumes reliés) de Louis de Clercq, récit en images (222 tirages albuminés) de son voyage en Orient et en Espagne dans les années 1860. Villes, monuments, vues pittoresques composent ce reportage publié à compte d'auteur. Aux cimaises, une grande toile (195 x 296 cm) d'Antoine Druet, Salammbô au festin des mercenaires , estimée 20 000/30 000 €, côtoiera un Portrait présumé du cheikh Khalil al-Bakri du grand Diwan du Caire ou au moment de l'expédition d'Égypte en 1798-1800 de l'école orientaliste vers 1830 (même estimation), celui d'une Jeune Femme assise sur une couverture noire et blanche (détrempe et gouache sur papier rehaussée de poudre métallique or), signé Jacques Majorelle, localisé à Marrakech (même estimation). D'Adolf Schreyer, une composition dynamique, Le Chef arabe , est estimée 15 000/20 000 €, tout comme une Musicienne à la harpe (sur sa toile d'origine) du Suédois Georg Pauli, daté 1929, peintre et sculpteur connu pour ses contributions à la scène artistique scandinave à la fin du XIX e et au début du XX e . 15 000/20 000 € également permettront de s'offrir (successivement) deux vues de jardin fleuri à Hammamet d'Alexandre Roubtzoff – artiste russe installé à Tunis –, datées 1949.
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Louis de Clercq, un archéologue voyageur
Villes, monuments, vues pittoresques… Au total, 222 Lire la suite
L’après-midi se déroulera sous les yeux d’une souriante poupée de mode de type parisienne fabriquée par Bru, avec une tête et un buste en biscuit pressé, et un corps en peau avec articulations à goussets (1 500/1 800 €). Insolite, un jouet mécanique en tôle, fabriqué par Lehmann en 1900, évoquera la révolte des Boxer : quatre personnages habillés aux couleurs de la Grande-Bretagne, la France, la Russie et le Japon, tendent une couverture pour faire sauter un Chinois (500/600 €). Plusieurs pages provenant d’un album dit « ragamala », peintes à Jaipur, au Rajasthan, dans la seconde moitié du XIX e siècle, seront réunies dans un même lot proposé entre 1 000 et 1 500 €. Les cimaises fleuriront grâce à un artiste anversois du XVIII e siècle, et son bouquet présenté dans un vase posé près de fruits, sur un entablement (1 500/2 000 €).
Débutée la veille, la dispersion de la collection de Pierre-Philippe Laget se poursuit avec près de 250 lots d’œuvres d’art du début du XX e siècle, la plupart accessibles autour de quelques centaines d’euros. Les portraits de femmes auront la part belle : rousse pour Léonor Fini, parée d’une lumineuse robe blanche et de son étole assortie pour Delphin Enjolras, ou encore montrant son dos nu au spectateur sous le pinceau de Jean Jannel. La féminité se déclinera également côté bronzes, avec La Frileuse de Lucien Alliot, la Femme aux deux chevreaux de Maurice Rivière, et un buste signé Albert Leclerc. José-Maria David se fera quant à lui remarquer pour son Lion couché fondu par Valsuani (3 000/5 000 €). Les amateurs d’Émile Gallé enchériront sur une table à thé à deux plateaux, marquetée de branchages et de papillons (200/400 €).
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Lucien Alliot, sculpteur
À bonne école grâce à son père sculpteur, prénommé Napoléon, Lucien Alliot (1877-1967) a lui-même transmis...Lire la suite
270 lots composent cette sélection d'œuvres essentiellement africaines, assorties d'estimations allant de 20 à 2 500 €. On y découvrira par exemple une harpe « Ngombi » des Fang du Gabon (première moitié du XX e siècle) en bois, peau et métal à patine d'usage, utilisée lors des rites du Byeri (1 500/2 500 €), et un tambour à cariatide monoxyle « Pliéwo » des Sénoufos de la région de Tingréla, en Côte d'Ivoire (1 000/1 500 €). Citons enfin pour l'art contemporain une grande statue de maternité bicéphale en terre cuite, par l'artiste sénégalaise Seyni Awa Camara (1 000/2 000 €).
Monnaies, bijoux, tableaux du XIXe et modernes, bagages et accessoires de mode, vintage, instruments de musique, arts de la table, argenterie, sculptures, bronzes, pendules, objets de vitrine, tapisseries,...
Chéri Samba captera l'attention avec une peinture sur le thème de la guerre en Irak, Guerre du Golfe 17 e jour après, de 1991. Ce peintre autodidacte, qui réalisa d’abord des enseignes publicitaires puis travailla dans l’illustration, a fait connaître ses œvres au thèmes souvent sociaux et politiques dans son pays, la République démocratique du Congo, puis à l’étranger. À ses côtés aux cimaises séduira un Bouquet de dahlias dans un vase bleu signé Coppenolle, non loin d'un Jeune garçon aux coqs signé Paul Chèvre, un petit bronze issu d'une fonte ancienne.
Tableaux, mobilier et objets d'art, armes, militaria, souvenirs historiques
Deux peintures anciennes susciteront le plus grand intérêt. La première, estimée 4 000/6 000 €, représente le Portrait de Bernard Pons et fut exécutée par Pierre Subleyras à Toulouse en 1725 (Voir Gazette n°20, page 158), alors que le jeune artiste commençait à s'émanciper de son maître Antoine Rivalz. La seconde est une miniature ovale et immortalise L'Impératrice Marie-Louise, épouse de l'empereur Napoléon I er, portant une parure de perles . Attendue à 2 500/3 000 €, l'œuvre est due à l'un des plus grands miniaturistes du début du XIX e siècle, j'ai nommé Jean-Baptiste Isabey. On restera dans les arts anciens avec un groupe en terre cuite de la fin du XVIII e siècle, Amours aux guirlandes de roses , évalué à 3 000/4 000 €. Concluons sur le mobilier avec une armoire-cabinet asymétrique de Gabriel Viardot, un modèle fin XIX e en bois exotique et au décor dans le goût oriental (2 000/3 000 €).
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Pierre Subleyras se fait un nom
Réalisé à Toulouse en 1725, ce portrait évoque leLire la suite
Une belle vente classique s'annonce, mêlant tableaux anciens et objets d'art. Parmi les seconds, un groupe de Pierre-Jules Mène, Valet de chasse de Louis XV , en bronze à patine brune et signé, vous saluera à 8 000/12 000 €. Toujours en bronze mais patiné médaille et doré, une pendule « aux maréchaux » sur socle de marbre, à décor des allégories de la peinture et de la sculpture (cadran émaillé signé Ridel, Paris, 1800), sonnera à 6 500/8 000 €. D'Auguste Moreau, Le Char de l'Aurore , allégorie en bronze à patines brune et dorée, s'envolera pour 6 000/8 000 €, de même qu'une pendule capucine religieuse à tête de poupée de l'époque Régence, en marqueterie de type Boulle de laiton et étain sur fond d'écaille rouge, et au mouvement marqué J. B. Paillard à Paris. Au sein des peintures séduira cette paire de toiles de l'école française fin XVIII e ou début XIX e , reprenant deux compositions de Louis-Rolland Trinquesse en 1786 : Le Serment à l'amour et L'Offrande à Vénus . Elles seront vôtres en échange de 8 000/12 000 €. Quant à la tapisserie à motif de personnages dans une verdure, d'Aubusson et du XVII e siècle, elle est attendue à 6 000/8 000 €.
Le design sera à la fête lors cette session nancéienne, entraînée par une table basse signée Georges Jouve en céramique émaillée, ciment et fer, d'un modèle créé en 1959 et estimée 25 000/35 000 € (voir Gazette n° 20, page 160). Plus ancienne, la fameuse lampe Pissenlit de Louis Majorelle et Daum, à monture en fer forgé et cache-ampoules sphériques en verre doublé à décor de semis de pistils gravés à l’acide, s'illuminera contre 6 000/9 000 €. Par Muller Frères à Lunéville, une lampe champignon en fer forgé et verre multicouche, à motif d'œillets et des années 1920, suivra pour 2 500/3 500 €, et une autre des mêmes à décor d'un paysage lacustre gravé à l'acide, à 2 000/3 000 €. Pour ce même tarif, on pourrait décrocher une toile d'Antoine Chintreuil, Bergères et troupeau en bordure d'étang , ou encore un Bouquet de roses peint à l'huile par Toshio Bando.
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Les arts décoratifs du XXe dans tous leurs états
Louis Majorelle pour l’art nouveau, François-ThéodoreLire la suite
Bernard Buffet mènera ici le cortège avec une technique mixte, Nature morte à la lampe, vase fleuri sur un entablement , peinte dans un camaïeu de gris en 1951 (15 000/25 000 €). Dans ce programme se côtoieront encore une toile peinte en 1854 par Justin Ouvrié, L'Embarcation de Leurs Majestés Impériales Napoléon III et Eugénie sur la Somme, quai Bélu à Amiens , immortalisant la visite de l'Empereur dans la ville en 1853 (3 000/4 000 €), un buffet de Pierre Chapo modèle R13 en orme massif, ouvrant par deux portes et sept tiroirs (même estimation), ou encore un paletot « Esprit Équestre » d'Hermès à Paris, en cachemire « orange brûlé » et taille 36 (2 500/3 000 €).
Cap sur le XX e siècle avec de nombreux lots de design, à l'image d'un fauteuil Lounge Chair et ottoman en cuir noir de Charles & Ray Eames (6 800/7 500 €) et d'un fauteuil Grand repos d'Antonio Citterio, à piétement pivotant en frêne noir et garniture de tissu crème et brun foncé, édité par Vitra (4 000/6 000 €). Un peu de musique enfin avec une guitare électrique archtop de marque Gibson, modèle L-5CES de 1968 (4 000/5 000 €).
De grands peintres et sculpteurs des XIX e et XX e siècles vous attendent (voir Gazette n° 20 , page 156). Le pré-impressionniste Eugène Boudin démontrera une fois de plus qu'il était le « roi des ciels » dans un paysage maritime de 1897, Trouville, les jetées, marée haute , à disputer à 30 000/40 000 €. On restera dans la même veine en compagnie d'Albert Lebourg, dont Fin de journée à Rouen, le pont Corneille, de 1893, se négociera à 10 000/15 000 €. Le travail d'Auguste Rodin fera la transition avec le XX e siècle. Un exemplaire de la 4 e réduction de L'Éternel Printemps , fondu entre 1905 et 1910 par Leblanc-Barbedienne, est attendu à 120 000/150 000 €, et L'Homme au nez cassé, masque - type II, 2 e modèle , d'une version conçue en 1903 et édité par Alexis Rudier vers 1926, à 60 000/80 000 €. La sculpture animalière sera représentée par le Jaguar accroupi de Rembrandt Bugatti, fondu par Hébrard en 1909 à 51 exemplaires (100 000/120 000 €), et par la Lionne aux aguets de Georges-Lucien Guyot, un bronze exécuté par Susse Frères vers 1930 (30 000/40 000 €). La peinture abstraite sera quant à elle illustrée par une encre de Chine, pastel et grattage sur carton baryté de Hans Hartung, P1967-A56 de 1967 (80 000/100 000 €), et par Dorog , du père de l'art optique Victor Vasarely (40 000/60 000 €).
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Vers la modernité avec Théo Van Rysselberghe
Les artistes d’avant-garde du tournant du XX e siècleLire la suite
Roger Mühl sut formidablement magnifier les couleurs du Midi, comme en témoignera Arbre en fleur , dont on attend 15 000/20 000 €. Prochaine étape en Normandie grâce à Robert Antoine Pinchon, dont la toile Vue sur la Seine et la cathédrale de Rouen pourrait partir à 10 000/15 000 €. Changement de style en compagnie du street artiste Gully, auteur ici de plusieurs toiles dont Children Meet Buffet , de 2023 (10 000/12 000 €). Parmi les autres sections, citons une montre « Royal Oak » d'Audemars Piguet, datant des années 1980 (8 000/10 000 €), et une série de vingt-cinq lithographies en couleurs de Salvador Dalí illustrant Les Songes drolatiques de Pantagruel de François Rabelais en 1973 (7 000/9 000 €).
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Roger Mühl ou la monumentalité dans le paysage
À la suite de son installation dans le Sud de la France,Lire la suite
L'Allemand Johann Bretschneider (1680-1729) est en tête du catalogue avec un Intérieur de collectionneur prisé 40 000/60 000 €, une huile sur toile dans laquelle apparaissent des chefs-d’œuvre des XVI e et XVII e siècles. Il est suivi d'un bronze d'Isidore Bonheur (1827-1901) représentant des Joueurs de Polo (15 000/20 000 €) et d'une sculpture en bois représentant Saint Léonard délivrant un captif attribué à Giovanni Angelo del Maino (actif à Pavie de 1496 à 1536), vers 1530 (12 000/15 000 €). Citons encore un okimono en bronze, un tigre rugissant sur un rocher, de la période Meiji (5 000/6 000 €).
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Un intérieur de collectionneur signé Johann Bretschneider
Le peintre allemand (1680-1729) est passé à la postérité pour ses vues de cabinets de curiosités ou...Lire la suite
La vedette de cette vente a déjà eu les honneurs de la une de la Gazette n° 18 et d'un article page 6. On rappellera que ce Bouquet de mimosas , peint vers 1937 par Moïse Kisling, se négociera à hauteur de 60 000/100 000 €. La peinture moderne sera encore représentée par une huile sur panneau d'Albert Marquet, Le Port avec cargos , Alger, dont on attend 20 000/30 000 €. On remontera au début du XIX e siècle avec François-Xavier Fabre, dont le Christ rédempteur peint sur toile, offert par lui en 1800 à sa compagne la comtesse d'Albany, pourrait atteindre les 20 000/30 000 € (voir Gazette n° 20, page 36). Cette œuvre provient de la succession de Laure Pellicer – autrice d'une thèse sur le peintre –, tout comme un Saint Sébastien attendu à 12 000/15 000 €. Au cœur de ce riche programme se distingueront encore plusieurs objets de collection, dont une tabatière circulaire de l'orfèvre Joseph Étienne Blerzy. En or jaune guilloché et émaux bleus, verts et blancs rehaussés de paillons et pastilles d'or, celle-ci est ornée d'une miniature centrale figurant le portrait d'un officier d'infanterie récipiendaire de l'ordre de Saint-Louis, peinte par Pierre-Adolphe Hall. 4 000/6 000 € devraient permettre de l'emporter, tout comme une rare pendule automate à roue attribuée à l'horloger parisien Guilmet (voir Gazette n° 20, page 167).
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Rare pendule automate attribuée à André-Romain Guilmet
À Montpellier-Castelnau-le-Lez, le dimanche 26 mai , sera présentée avec une estimation de 4 000/6 ...Lire la suite
Des mimosas en fleur peints en Provence par Moïse Kisling
Motif récurrent dans l’oeuvre de Moïse Kisling , leLire la suite
Une BMW Z3, voiture de 1998, cotoiera au sommaire un Paysage de campagne sous le pinceau de Mary Tilman, un dessin intitulé La Jeune Fille aux cerises, de Charles Gillet en 1860, et des verreries modernes.
Le dimanche 26 prendront place les automates et instruments de musique mécanique. 10 000/15 000 € sont attendue pour une horloge « Forêt Noire », à orgue et double rangée de vingt-quatre automates – dont des fantassins musiciens –, et 8 000/10 000 € pour un auto-stéréoscope à musique, par Auguste Lassueur à la fin du XIX e , destiné aux lieux publics et montrant des photos érotiques. Les grandes maisons de la spécialité seront présentes, telle Phalibois, à laquelle est attribué « Le magicien », un bel exemple de la seconde moitié du XIX e , provenant de la descendance du peintre Jean Commère (6 000/8 000 €).
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Une horloge «Forêt Noire» de 1836
Lors de la vente d’automates et de musique mécanique organisée à Chartres le dimanche 26 mai ( Ivoire...Lire la suite
La 36 e Garden Party des Rouillac père et fils se placera sous le signe de l'impressionnisme, avec la présence de deux toiles d'Auguste Renoir (voir Gazette n° 19, page 26). 300 000/400 000 € sont à prévoir pour Andrée au chignon , peint en 1919, et 180 000/250 000 € pour une Baigneuse de 1882 : un hymne à la couleur, qui se poursuivra grâce au Bouquet de fleurs avec un tournesol traduit au pastel par Odilon Redon, dont on attend 500 000/800 000 €. Œuvre de fin de carrière et au style apaisé, un Arlequin réalisé vers 1948-1952 par Georges Rouault se négociera à 200 000/300 000 €. La peinture ancienne ne sera pas en reste grâce notamment aux Naufragés sur une côte rocheuse , de Claude Joseph Vernet (30 000/40 000 €. Voir Gazette n° 20, page 163), et à La Revue des aigles le 10 mai 1852 sur le Champ-de-Mars , peinte en 1853 par François Gabriel Lépaulle : une œuvre acquise par l'Empereur pour ses propres appartements, puis offerte par celui-ci à un Corse de son clan – possiblement Jules Pasqualini –, avant de passer à la fin du XIX e dans la collection de la famille Marchioni et d'y demeurer (même estimation). Concluons sur le mobilier avec une paire de coffres d'apparat sur piétement, issus d'un travail du XIX e d'après un dessin d'André-Charles Boulle : compter 30 000/50 000 €.
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La mer se déchaîne sous le pinceau de Claude Joseph Vernet
L'artiste est à l’apogée de sa peinture romantiqueLire la suite
Des portraits, des bouquets et des paysages : une vente entre maîtres anciens et impressionnistes
Renoir, Redon, Bugatti et les Bruegel mènent la danseLire la suite
Cent-soixante-dix numéros sont inscrits au catalogue de ce nouvel opus de cette collection fleuve (voir Gazette n° 20, page 60). Si les estimations les plus modestes oscillent de quelques centaines d'euros, de belles batailles d'enchères sont à prévoir. Vedettes du jour : le bâton de maréchal de Michel Ney, duc d'Elchingen, prince de la Moskowa et l'unique drapeau – modèle 1812 – du 2 e régiment des grenadiers à pied de la garde impériale. Estimé 200 000/300 000 €, le premier est en bois recouvert de velours bleu nuit, brodé d'un semis de 32 aigles en canetille et lamé argent, orné à ses extrémités de deux bagues en or gravé à l'attention du destinataire, l'intérieur garni de soie ivoire. Le second est en soie richement brodé de fils de soie, canetille, paillettes et lamé argent, et du nom de diverses batailles napoléoniennes. Offert au maréchal Oudinot par le roi Louis XVIII en mai 1814, ce drapeau mythique nécessitera 100 000/150 000 €.
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La collection Noisiez sous l'égide de Michel Ney, maréchal d’Empire
Sixième vente de la collection Jean Louis Noisiez,Lire la suite
Cette vente généraliste permettra également de repartir avec un sac Kelly bicolore de la maison Hermès à son bras, pour peu de débourser entre 2 000 et 2 500 €. Mesurant 33 cm, il est en toile chinée beige et box marine.
Plus de 200 lots provenant de l'atelier d'André Sablé (1921-2013) seront mis aux enchères avec des estimations allant de 40 à 3 000 €. Ce sculpteur et peintre était très présent dans le monde artistique parisien, exposant au Salon de la jeune peinture ou au Salon d'automne et organisant le groupe "Réalité seconde". Ses grands paysages, entre figuration et abstraction, seront illustrés par Insondable légèreté , un polyptyque de 1997, estimé 2 000/3 000 €, et Armor Ever à 2 000/2 500 €.
Des bijoux de haute joaillerie ouvriront le bal, telle cette parure de Cartier en collaboration avec Madame Grès (collection automne/hiver 1979), comprenant un collier et une paire de boucles d'oreilles à perles et saphirs, à arborer pour 15 000/25 000 €. Une bague marguerite suivra, en ors jaune et gris, ornée d'un saphir ovale originaire de Ceylan de 7,06 ct, dans un entourage de diamants taille huit-huit (8 000/12 000 €). Une autre bague en or gris, agrémentée d'un saphir de Ceylan également (8,06 ct) épaulé de diamants baguette, de style art déco, brillera à 7 000/10 000 €. À votre bras, vous passerez un bracelet manchette de la maison Georges Lenfant en or jaune, à décor géométrique pressé à effets d'optique en alternant l'or amati et l'or brillant, créé vers 1970 (6 000/8 000 €). Du côté de la maroquinerie, on se disputera enfin jusqu'à 7 000/10 000 € un sac d'Hermès Paris du modèle « Kelly » en 35 cm, en cuir box noir et métal doré, de 1991.
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La symbiose entre Cartier et Madame Grès en un bijou
Cette parure est issue de la collaboration entre la maison Cartier et celle de Madame Grès, fondée en...Lire la suite
Contrairement à l'habitude qui réunit porcelaines et faïences, cette vacation ne s'adresse qu'aux amateurs de ces dernières. Et qui plus est des productions niversaises. Si la pièce la plus prisée – 3 000/5 000 € – est un saladier patronymique à décor polychrome du pont de Nevers, de gabares et de bateaux à voile (vers 1805), les plus nombreuses sont les plats et les assiettes patriotiques. Estimés entre 100 et 1 500 €, ils font une belle place au motif des trois ordres réunis, associant crosse, croix, épée, bêche et râteau, mais ils sont accompagnés du motif de l'arbre au bonnet phrygien, celui dit du "chapeau tombé" figurant l'ascension du ballon à hydrogène des physiciens Charles et Robert agitant des drapeaux depuis la nacelle. Direction l'est de la France pour la seconde partie d'après-midi durant laquelle on engagera de 50 à 500 € pour décrocher des assiettes de Saint-Clément, Les Islettes, Niderviller, à décor polychrome patriotique, mais aussi au chinois. La vente se poursuit (non cataloguée) mardi 28.
Ce programme généraliste fera le grand écart entre un Triptyque de la Crucifixion avec des donateurs , peint vers 1550 dans l’entourage de Barthel Bruyn (18 000/22 000 €), et une table basse de 1971 en bois et résine, imaginée comme une sculpture par Roy Adzak, qui a imprimé des empreintes de mains noires et blanches sur son plateau (20 000/30 000 €). Le mime Deburau en Pierrot, photographié par Adrien Tournachon et Félix Nadar (6 000/8 000 €), feindra la surprise face à un Tigre maintenant sa proie , dessiné à l’encre, gouache, estompe et aquarelle sur papier brun par Paul Jouve, en 1905 (4 000/6 000 €). Le programme rendra également hommage au peintre Georges Rohner, dont dix toiles s’échangeront entre 300 et 3 500 €.
Parmi les lots de choix de cette seconde journée passée au château d'Artigny sont proposés deux rarissimes manuscrits d'Alfred Jarry : le premier, contenant les Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien de 1898, trois fois signé, devrait être feuilleté pour 50 000/70 000 €, et le second, L’Amour absolu , de 1899, pour 30 000/50 000 €. Un recueil de dessins montrera ensuite la Carte du cours de la Seine depuis sa source jusqu'à son embouchure, levée géométriquement en 1747 , soit huit cartes dessinées à l'encre de Chine, à saisir contre 40 000 €. La vénérable Histoire générale du Languedoc […] composée par Joseph Vaissete & Claude de Vic (Paris, Jacques Vincent, 1730-1745), dans sa reliure d'époque en veau fauve, et aux grandes armes de Madame de Pompadour sur les plats, devrait emporter 15 000/25 000 €. Place ensuite aux écrins, avec d'abord une bague en or gris et platine ornée d'un diamant rond de taille brillant de 3,56 ct (couleur G et pureté VS2), entre deux diamants trapèze (20 000/30 000 €). Puis suivra une autre bague en or, avec diamant rond de taille ancienne en demi serti clos, d'environ 3.30 ct, pour 10 000/12 000 €. Du côté des montres se détachera surtout une Audemars Piguet « Royal Oak Offshore » de 2014, en acier, à consulter contre 15 000/20 000 €, tandis qu'une Girard Perregaux « F50 » au boîtier en or gris indiquera 12 000/16 000 €.
Articles avant-vente
La Seine vue par des experts
Non signés, les huit dessins de ce recueil présententLire la suite
Cette vente en hommage à l'artiste André Jacques (1880-1960) verra la dispersion de la collection de son petit-fils. Un dessin au lavis du Savoyard réalisé en 1923, Veillée à Saint-Sorlin-d'Arves, se négociera à 1 000/1 500 €, et une aquarelle de 1958 représentant son épouse, à 200/250 €. Artiste protéiforme, il sera encore évoqué avec une statue d'Aphrodite au drapé rouge et au petit éléphant se reflétant dans un miroir de 1941, attendue à 1 000/1 500 €. Son père, Narcisse Jacques, était lui-même peintre, sculpteur et professeur à l'École des arts industriels de Genève… et le dernier praticien de Carpeaux. De sa collection provient d'ailleurs un Portrait de jeune fille (Jeanne Dervillé) en médaillon du maître, un plâtre original réalisé en 1868 (4 500/5 000 €). De nombreux lots sur la région compléteront cette sélection, tel un petit in-4°, Les Paysans savoyards, de 1917-1921, orné de 14 eaux-fortes et numéroté 35 pour l'exemplaire d'Hélène Imbert-Jacques, sœur d'André, et portant son ex-libris gravé par lui (1 800/2 000 €).
Cette vente hétéroclite sur trois jours débute le lundi 27 mai avec un important bracelet en platine art déco agrémenté de cinq rubis birmans pour env. 20,38 ct d'origine Mogok (44 000/46 000 €). Toujours pour les bijoux, cette session proposera une broche en platine et or blanc, agrémentée d'un saphir jaune d'environ 20 ct, dans son écrin d'origine de la maison Boivin à Paris (10 000/12 000 €). Côté beaux-arts, citons une œuvre sur papier du chinois Hong Yi Zhunag (né en 1962), à 12 000/15 000 €, et un triptyque d'une école anversoise du XVI e siècle, une huile sur panneau attribuée à Marcellus Coffermans, qui pourrait atteindre 8 000/12 000 €.
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Attribué à Marcellus Coffermans
Ce triptyque à l’huile sur panneau du XVI e siècle, qui figure une Crucifixion – flanquée à sa gauche...Lire la suite
Les amateurs de bijoux seront comblés par cette vente, entraînée par une bague en platine ornée d'un solitaire de taille « Old European Cut » accusant 3,67 ct, de couleur L et pureté VS2, à saisir pour 15 000/20 000 €. On la complétera volontiers d'un collier de 91 perles fines (diam. environ 6 mm), au fermoir en or rose à motif de torsade centrée d'une perle de culture (8 000/12 000 €), ou d'une autre bague jonc en or rose, éclairée d'un diamant de taille émeraude (environ 1,75 ct, de couleur F/G et pureté SI2) en serti clos (7 000/10 000 €). L'heure sera donnée quant à elle par une Rolex « Oyster Perpetual Daydate » en or jaune, montre avec son bracelet Président du même métal (8 000/12 000 €). Un sac d'Hermès Paris de 2008 complétera l'ensemble : le « Haut à courroies » de 32 cm, en box et alligator noir, contre 11 000/15 000 €.
Fonds d'atelier Jean Thomas
mardi 28 mai - 11:00 (CEST)
77, rue Cauchoix - 95170 Deuil-la-Barre-Montmorency
Cette quatrième et dernière vente de l’atelier Jean Thomas compte plus de 300 œuvres peintes entre 1945 et 2000. Tout au long de la journée, elles retraceront l’évolution de sa peinture, proposées à partir d’une cinquantaine d’euros pour ses dessins, jusqu’à environ 1 000 € pour les paysages qui ont occupé l’essentiel de sa carrière. Dans cette dernière estimation, les amateurs auront ainsi le choix entre les gratte-ciel de New York depuis Governor Smith House en 1974, une vue sur le mont Rotui depuis Opunohu, à Tahiti, en 1982, et une perspective plongeante sur les toits parisiens, peinte en 1995. Plus graves, ses portraits de la fin des années 1940 inviteront à l’introspection, comme un P ortrait d’enfant : le pèlerin , et Le Chanteur des rues en pied (500/800 €).
Bijoux, arts de la table et souvenirs historiques ouvrent la sélection, qui se poursuit en Asie. De 1720, un paravent en laque de Coromandel sera admiré autour de 40 000 €. Art populaire, torse de bouddha thaïlandais du XIV e -XV e siècle (1 500/3 000 €), coiffe en métal et argent de l’ethnie Miao (400/600 €) et bijoux parés de plumes de martin-pêcheur, éventails, paire de coupes en argent par Wang Hing, fournisseur de Tiffany & Co (1 500/3 000 €), bronzes cloisonnés, tabatières et objets japonais participeront à la variété de ce volet. Côté porcelaines, un vase gourde de pèlerin de la dynastie Qing (30 000/40 000 €) se mesurera à un vase double gourde Qianlong, d’un blanc légèrement céladon, moulé de phœnix et de rinceaux (15 000/30 000 €). Retour en Europe avec quelques œuvres classiques en fin d’après-midi.
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Le pouvoir d’attraction d'un paravent chinois
Appartenant à la collection de la maison Denis Frères,Lire la suite
Rendez-vous à 11 h pour une collection d’environ 140 estampes des maîtres de l’ukiyo-e, accessibles pour quelques centaines d’euros. Hiroshige sera représenté par plus de 30 estampes originales du Grand Tokaido , vers 1833. De nombreuses estampes originales du début du XIX e siècle représenteront Utagawa Toyokuni I. Illustré par Eizan Kikukawa, l’ Encyclopédie d’Edo et environs , publiée en 1863, complètera cet ensemble. Éclectique, l’après-midi proposera une collection de dix plaques de l’Émaillerie Alsacienne de Strasbourg. Vers 1935, elle a figuré des jumelles pour vanter les bières Mutzig, blondes ou brunes comme elles (9 000/10 000 €). Le soleil brillera aux cimaises sous le pinceau de Gustave Cariot baignant son Paysage aux meules d’une lumière dorée (autour de 5 000 €). La fantaisie viendra des dragons prenant d’assaut un meuble vitrine dans le goût de Viardot, dont les prises des tiroirs sont en forme de tortues (1 000/1 500 €).
Un peu plus de 300 lots composent la collection érotique de monsieur… X. On y trouvera des photographies XIX e et XX e , des dessins (dont un important ensemble de Jean Cocteau), des tableaux, des ex-libris, des documents manuscrits, des ouvrages illustrés et autres albums amicorum. Les estimations les plus modestes sont autour de quelques dizaines d'euros. Prévoyez toutefois 10 000/15 000 € pour un recueil de dessins de l'époque romantique comprenant 124 compositions (érotiques) et 8 000/10 000 € pour une réunion de 51 aquarelles sur vélin blanc, en un volume, de Mikhail Alexandrovitch von Zichy (vers 1875) ayant tous deux fait partie de la collection Nordmann. 3 000/5 000 € seront requis pour un dessin au crayon et rehauts de gouache blanche de Hans Bellmer Les Sièges érotiques , alors que 3 000/4 000 € viseront une toile attribuée à Jean Simon Berthélemy, Nymphe et satyres .
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Dessins érotiques de l’époque romantique
Estimé 10 000/15 000 €, ce recueil de dessins érotiques de l’époque romantique quitte la collection...Lire la suite
Si plusieurs diamants montés en bagues sont attendus entre 10 000 et 50 000 €, une émeraude colombienne pourrait leur voler la vedette. Taillée en coussin de 11,39 ct, cernée de diamants, elle orne la draperie d’un bracelet ruban souple en or des années 1950 (70 000/80 000 €). Réalisé cinq ans plus tôt par André Vassort pour Cartier, un bracelet articulé du même métal prend l’aspect original d’une roue dentelée, grâce à ses maillons asymétriques en or agrémentés d’une ligne de saphirs (15 000/20 000 €). Ode à la nature, un peigne assorti d’un pendentif, parés de feuillages émaillés, illustreront le travail de Falize (autour de 9 000 €). Une « octa UTC » de F.-P. Journe attirera l’attention par son disque en saphir, peint d’une carte du monde (40 000/60 000 €). Sortis en 1998 pour commémorer les 80 ans de la marque Pilot, trois stylos-plume « Miyabi Set » changeront de mains autour de 13 500 €.
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Un peigne Falize, au naturel
Des trois représentants de la maison Falize, Lucien a été le maître du naturalisme, illustré par cet...Lire la suite
En écho à l’exposition du musée Cognacq-Jay sur le « Luxe de poche », cette vente décline les objets de vertu fabriqués aux XVIII e et XIX e siècles. Appartenant à une même collection, les cent premiers lots déclinent flacons de senteur, boîtes et carnets de bal. Les miniatures suivront, et il faudra prévoir environ 500 € pour un rare nécessaire à couture complet du XIX e siècle, en nacre incisée de fleurs. Fabriquée à Rouen au siècle des Lumières, une gourde aplatie en porcelaine, munie de prises en mascarons, mettra des Chinois en scène sur chacune de ses faces (autour de 4 500 €). Souvenir historique pour le moins original, un éventail réunit des autographes royaux et impériaux sur chacun de ses brins. Ils ont été collectés par sa propriétaire vers 1875-1883 (2 000/2 500 €). Un oiseau chanteur jaillira de sa boîte à musique du XIX e siècle, dont le couvercle en bois s'orne d'une scène de chasse et de paysages animés en vernis Martin, dans l'esprit de Swebach-Desfontaine (700/800 €).
L’empereur Qianlong présidera à cette dispersion présentant un bel ensemble d'œuvres classiques, du XVIIe au XIXe siècle. Son portrait en pied a été exécuté en biscuit de porcelaine dure par la Manufacture royale de Sèvres, entre 1775 et 1779. Découverte de la Gazette n° 19 (page 32), cette pièce est attendue entre 20 000 et 30 000 €. Trois natures mortes de Guillaume Fouace mettront en appétit, comme celle associant une belle part de roquefort à deux bouteilles de vin (4 000/6 000 €). Le banquet des Noces de Cana est justement illustré par une école vénitienne du milieu du XVI e siècle, exécutée par un membre de l’atelier d’Antonio Vassilacchi, dit « L’Aliense » (6 000/12 000 €). La section dessins mettra en avant un important projet de vitrail pour l'église de Fleurance dans le Gers, montrant le Christ et la Samaritaine (2 000/4 000 €).
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Un portrait de l’empereur chinois Qianlong en biscuit de Sèvres
Seul exemplaire connu en mains privées, ce portraitLire la suite
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