Vladimir Velickovic (1935-2019)

Le peintre d’origine serbe levait tous les obstacles et s’offrait un record du monde, avec à ses côtés deux figures originales du XXe siècle, Dado et Antonio Seguí.

Limitée dans le temps et dans l’espace, l’humanité peinte par Vladimir Velickovic ne cesse pourtant de courir, comme pour échapper à son destin.

Né à Belgrade en 1935, Vladimir Veličković s'installe à Paris en 1966 suite à l'obtention du Prix de peinture de la Biennale de Paris. Associé au mouvement de la Figuration libre, il est élu à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil de Bernard Buffet, en 2005. Il décède le 29 août à l'âge de 84 ans. 

Peu exposée en France, l'oeuvre du peintre d'origine serbe Vladimir Velickovic, disparu le 29 août à l’âge de 84 ans, bénéficie d'une rétrospective au Fonds Hélène et Edouard Leclerc, sous le commissariat de Jean-Luc Chalumeau. Une centaine de pièces y seront présentées du 15 décembre 2019 au 26 avril 2020. 

L’artiste niçois, plasticien et dessinateur de 79 ans, a été élu hier au fauteuil VII de la section peinture, précédemment occupé par Vladimir Veličković (1935-2019). Collant ses œuvres sur les murs des villes du monde entier depuis les années 1960, il est considéré comme l’un des pionniers de l’art urbain.

Tout tourne autour de l’anatomie du mouvement dans cette exposition, mais pas seulement : il y a aussi la beauté du geste, le sublime de l’effort et le sacrifice de toute une préparation centrée sur l’abnégation. La gloire ou l’échec, telle est la doxa...

Tel maître, tel chien… à moins que cela ne soit l’inverse. Ces tableaux pleins de sensibilité rendent hommage à notre fidèle ami.

Cette peinture est la copie d’une œuvre peinte en 1796 par Vladimir Borovikovski, l’un des plus grands portraitistes russes de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. 

L'une des œuvres d'art russe les plus célèbres quitte le musée pour rejoindre la cathédrale de la Trinité de Serguiev Possad, confirmant l'influence croissante du clergé. L'icône peinte par Andreï Roublev au XVe siècle avait été donnée à la galerie Tretiakov de Moscou par les autorités soviétiques en 1929.

Bien que les expositions monographiques y soient souvent la règle, certaines galeries d’art contemporain en organisent aussi sur des thèmes, comme Ceysson & Bénétière, qui en a même confié le commissariat à l’expert Philippe Bouchet pour réunir un ensemble...