Seund Ja Rhee (1918-2009)

Consacrée surtout aux maîtres du XXe siècle, cette vacation cannoise mettait en lumière le travail rigoureux de la peintre coréenne.

Avec deux œuvres de 1966, l’artiste marquait cette belle vacation dédiée à l’art moderne et contemporain, où l’on notait aussi des productions de Viallat et Lalanne.

Peinture et design du XXe siècle ont rivalisé, avec comme point d’orgue une collection cannoise d’estampes et eaux-fortes, marquée par la présence d’une œuvre puissante de Pierre Soulages.

Seund Ja Rhee est une des valeurs montantes de la peinture moderne coréenne. Elle sera présente sur sa terre d’adoption, le sud de la France. Décryptage.

Datant du début des années 1960, période la plus recherchée de l’artiste, cette composition a pour pedigree l’ancienne collection Michel Gaudet.

Première artiste coréenne contemporaine ayant vécu et travaillé en France, Seund Ja Rhee (1918-2009) y mène dès 1951 ses recherches sur un langage esthétique universel. Le 5 décembre en salle 16, Lynda Trouvé soumettra au marteau Abstraction géométrique sur fond bleu-mauve, toile datée de 1959 (30 000/40 000 €).

Française d’origine coréenne, Seund Ja Rhee, mais aussi Paul Jenkins étaient les vedettes de la vente annuelle baptisée «Morceaux choisis».

Si Simon Hantaï et Seund Ja Rhee déclinaient une vision différente de l’abstraction, ils le faisaient avec la même conviction.

L’artiste Seund Ja Rhee s’invite du côté de Draguignan avec deux toiles de 1966, sa période de création la plus convoitée sur le marché.

Des modèles emblématiques provenant du domicile de l’architecte designer nancéien vont être dispersés ce mardi 17 à Drouot. Mais c'est l'art classique et un dinosaure de 150 millions d'années qui auront les honneurs de l'hôtel des ventes vendredi. Le contemporain sera représenté par Seund Ja Rhee et Sam Gilliam.