Louis-Maurice Boutet de Monvel (1850-1913)

Brossée vers la fin du XIXe siècle, cette toile est empreinte d’une atmosphère presque onirique, renforcée par la figure de la petite paysanne.

Le musée a acquis ce 29 juin, à l'occasion de la vente des archives familiales du peintre orléanais – père de Bernard Boutet de Monvel – plusieurs lots lui ayant appartenu. Outre sa palette et ses pinceaux, un ensemble de 150 photographies rejoignent les collections, qui conservent de nombreuses œuvres de l'artiste.

Les enluminures du XVIe siècle et le modernisme de Boutet de Monvel remportent la palme de deux jours de ventes.

À Avignon, ils étaient trois artistes hauts en couleur, à tenir les enchères en haleine : l’Américaine Grandma Moses, les Français Francis Picabia et Bernard Boutet de Monvel.

Particulièrement connu pour ses portraits de célébrités de l’entre-deux-guerres et ses peintures du Maroc, Bernard Boutet de Monvel revient, à la fin de sa vie, vers sa ville de cœur : Paris.

Le portraitiste mondain, qui fut adulé de l’élite américaine dans les années 1930, livre ici le profil de Consuelo Vanderbilt.

Cet Oriental assis livrait un pur exemple du style de Bernard Boutet de Monvel lors de sa parenthèse marocaine.

Le coup de marteau était frappé à Versailles, le 20 décembre, et faisait figure d’événement en propulsant une vue de New York depuis le clocheton du Radiator Building, exécutée par Bernard Boutet de Monvel, à 600 000 €, à partir d’une estimation haute de 60 000 €. Un record mondial pour un dessin de l’artiste. 

Un pistolet de Boutet, directeur de la fameuse manufacture, donné à un officier espagnol, rivalisait avec un «Tsongkhapa» de l’époque de Qianlong.

Les objets de charme partagent l’affiche avec une collection de dessins de Boutet de Monvel.