Henri Joseph Harpignies (1819-1916)

Cette collection portait haut les couleurs et la chaleur des artistes postimpressionnistes. 

Cinq salles sont consacrées au roi Henri II, né dans ce château de l’ouest de la capitale, le 31 mars 1519. Première exposition consacrée à ce souverain auquel les répressions contre les protestants, les guerres et la faillite des finances du royaume...

Au détour des ruelles aboutissant au majestueux pont Valentré, le musée Henri-Martin ne laisse en rien soupçonner la révolution qu’il entend mener. Rouvert depuis un an, il expérimente une nouvelle approche : le « musée lictionnel ».

Deux cadeaux de mariage de la part du prince de Joinville, troisième fils de Louis-Philippe, offraient un nouvel éclairage sur les unions princières dans l’Europe du XIXe siècle.

Annoncée par une Vierge souabe du XVIe siècle, la Sérénissime prenait la lumière du soir sous le pinceau pointilliste d’Henri Martin.

Lors de la dispersion des collections qui avaient meublé l’hôtel particulier du baron Alain de Montgascon à La Flèche, brillait un portrait présentant au grand complet la famille du monarque.

Nous avons tous retenu de nos leçons d’histoire que le bon roi Henri II (1547-1559) était décédé tragiquement – et accidentellement – lors d’un tournoi en date funeste du 10 juillet 1559.

Anatole France le surnommait «le Michel-Ange des arbres». Comment ne pas en être persuadé avec ce bord de Loire, des environs de Gien, dont on peut presque distinguer chaque feuille d’arbre et entendre leur bruissement sous la brise…

Un dialogue haut en couleur entre quelques grands noms du postimpressionnisme le dispute ici à l’atmosphère décorative des faïences du XVIIIe siècle. 

Henri Husson est un artiste dont les œuvres sont rares sur le marché. Il est l’auteur de cette étonnante coupe en argent figurant un poisson dont le corps disparaît sous des feuilles de nénuphar et deux coléoptères.