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Yvon Lambert : good bye London !

Publié le , par Siegmann Renaud

C’est à l’automne dernier qu’il ouvrait sa troisième galerie outre-Manche. C’est au printemps qu’il la ferme, dans un marché de l’art contemporain en pleine mutation.

Yvon Lambert par Nan Goldin, à Notre-Dame-de-la Garde, Marseille, 1996.© Courtesy... Yvon Lambert : good bye London !
Yvon Lambert par Nan Goldin, à Notre-Dame-de-la Garde, Marseille, 1996.
© Courtesy Nan Goldin-Yvon Lambert
Dans l'ambiance plombée d’une crise financière qui touche la City de plein fouet, la nouvelle choque mais ne surprend pas. Après cinq mois d’existence, le galeriste Yvon Lambert ferme donc sa succursale d’Albion inaugurée le 16 octobre dernier. « À la fin du mois, les choses seront faites », confirme le marchand interviewé sur l’Armory Show qui s’est déroulé outre-Atlantique du 5 au 8 mars. « Le but étant de recentrer mon activité sur Paris et New York avec des expositions de qualité muséale. » Basée dans l’East End, le quartier up coming des galeries d’art contemporain à Londres, l’endroit ne manquait pourtant pas d’espace et d’avantages. Avec White Cube pour voisin sur Hoxton Square, cette nouvelle vitrine, quoique brève, avait fait l’objet d’une rénovation ambitieuse. Répartis sur deux étages d’un ancien immeuble municipal – 650 m2 de surface d’exposition –, les lieux s’étaient vus dotés d’une hauteur sous plafond jusqu’à 3,6 m pour accueillir des œuvres de grande taille. Des travaux dont on avait pu douter de l’utilité, à l’heure de l’effondrement boursier de cet automne, ainsi qu’au vu des expositions programmées sur place, plutôt dues…
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