La 10e Biennale internationale de design de Saint-Étienne tente de sonder les nouvelles pratiques du monde du travail et d’ouvrir les possibilités au développement dans une région sinistrée.
C’est une Biennale absconse qui accueille cette année le visiteur à Saint-Étienne. «Un programme de recherche», dixit Olivier Peyricot, directeur scientifique de la manifestation et à la tête du pôle de recherche de la Cité du design. Situé dans l’ancienne manufacture d’armes de la ville depuis 2010, avec l’école supérieure d’art et de design, l’EPCC - Cité du design accueille la dixième édition de cet événement. «Coworking», «digital labor» et «micro-jobs» sont, entre autres, les termes en vogue au cœur de la thématique explorée : les différentes formes de travail d’aujourd’hui, portées par les outils numériques ou contraintes par les soubresauts économiques et sociaux. Onze commissaires d’exposition internationaux trente-cinq pays sont représentés y présentent leurs réflexions sur le sujet. Sur les quelques mètres carrés dédiés à chacun, les textes prédominent et les objets se font rares.
Le fauteuil Tomoko et son isolant acoustique en polyester recyclé de MottoWasabi/Anna Salonen & Yuki Abe (Vivero). À voir dans l’exposition «Cut & Care», à la Cité du design. © Vivero Oy
Au-delà de la pure recherche factuelle La Biennale s’ouvre sur des…
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