L’offre d’événements à New York commence à être saturée. Alors que la Tefaf prend de plus en plus d’ampleur et «vole» des exposants à Frieze et que 1-54 s’installe durablement, les autres foires souffrent. Bilan d’une semaine intense.
Alors que Tefaf s’installait pour la troisième fois dans le Park Avenue Armory, le salon montrait clairement peut-être pour la première fois sa capacité à transformer l’écosystème des foires d’art contemporain du printemps new-yorkais. Pour preuve, s’il en faut, la vingtaine de galeries de premier plan à être présentes sur les deux événements… sans parler de celles qui ne choisissaient que le nouvel entrant. Les exposants qui jonglaient entre les deux foires se montraient unanimement convaincus de l’intérêt de chacune : «La clientèle de Frieze est davantage orientée vers l’art contemporain et la découverte de nouveaux artistes, alors que la Tefaf attire une clientèle de connaisseurs en recherche de pièces d’exception», constate Stéphane Custot (Waddington Custot). Sur Frieze, il vendait une sculpture de Robert Indiana affichée à 160 000 $, quand sur la Tefaf il cédait un plâtre de Fausto Melotti présenté à 95 000 $. «Deux manières de collectionner différentes, qui ont beaucoup à voir avec l’âge et les centres d’intérêts, trouvent ainsi leur adresse», ajoute Edoardo Osculati (galerie Cardi). Il se…
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