Le palais Rohan, face à la cathédrale, accueille une exposition inédite : celle des tableaux et meubles récupérés en Allemagne à la fin de la guerre avant d’être confiés à la garde des musées de Strasbourg.
Lucas de Leyde (vers 1494-1533), Les Fiancés, huile sur bois, 28 x 33,5 cm. MNR 445, Strasbourg, musée des beaux-arts. Œuvre acquise par le maréchal Goering en 1942 ou 1943, récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l’Office des biens et intérêts privés (OBIP). En attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. Photo : M. Bertola, Musées de Strasbourg
Lucas de Leyde (vers 1494-1533), Les Fiancés, huile sur bois, 28 x 33,5 cm. MNR 445, Strasbourg, musée des beaux-arts. Œuvre acquise par le maréchal Goering en 1942 ou 1943, récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l’Office des biens et intérêts privés (OBIP). En attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires. Photo : M. Bertola, Musées de Strasbourg
Mieux vaut tard que jamais, dans un pays qui ne s’est pas illustré par sa célérité en la matière : il a fallu attendre plus de soixante-dix ans pour voir exposer les MNR confiés à la ville de Strasbourg, autant de témoignages de la Shoah, accompagnés de bribes d’historique qui n’ont été reconstituées que récemment, et vingt-cinq ans après la première exposition dans le genre du Centre Pompidou, voulue par Jean-Jacques Aillagon (Rennes avait suivi en 2016). Toutefois, l’initiative prise dans cette cité à l’histoire entremêlée de la France et de l’Allemagne paraît salutaire. L’exposition présente bien des qualités, à l’image de ses organisateurs, Paul Lang, directeur des musées de Strasbourg, et Dominique Jacquot, conservateur en chef du musée des beaux-arts. Appelé comme co-commissaire, Thibault de Ravel d’Esclapon, maître de conférences…
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