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Raymond et Suzanne Fischof-La Foux, la collection d’un couple digne d’un roman

Publié le , par Sophie Reyssat
Vente le 21 février 2024 - 11:00 (CET) - 66, Avenue de Breteuil - 75007 Paris

Derain et Kisling pour la modernité, une table en pietra dura pour les arts anciens, la haute joaillerie pour l’élégance… Au sein d’un appartement avenue Foch, leur collection comptait bien des pépites.

Le salon parisien des Fischof-La Foux : au premier plan la table en pietra dura du... Raymond et Suzanne Fischof-La Foux, la collection d’un couple digne d’un roman
Le salon parisien des Fischof-La Foux : au premier plan la table en pietra dura du XVIIe siècle et au fond le tableau d’André Derain.
La dispersion de la collection de Raymond et Suzanne Fischof-La Foux est aussi le récit d’une rencontre, celle de deux amateurs d’art et de joaillerie ayant décidé d’unir leurs destins en 1950, à l’hôtel George V. C’est d’ailleurs ce palace qui servira d’écrin à l’exposition des œuvres qu’ils avaient rassemblées dans leur appartement de l’avenue Foch, où ils reçurent les personnalités du Paris de l’après-guerre. Ingénieur devenu publiciste, patron de presse, spécialiste du secteur immobilier et conseiller de François Mitterrand, Raymond y accueillait ses relations d’affaires, mais le couple a également ouvert ses portes au monde de la culture et des arts. C’est en rencontrant Suzanne que Moïse Kisling est devenu l’ami du couple. Quatre de ses tableaux trônaient dans le petit salon. Le premier de tous a été le portrait de «Suzie», à l’âge de 24  ans. Elle a été présentée au peintre en 1943, à New York, où elle résidait chez sa tante. Fuyant l’Occupation, Kisling est arrivé dans la ville de la côte Est en 1941 et a entamé un périple qui l’a fait passer par Los Angeles, Philadelphie et Washington, avant de regagner son premier port d’attache américain cette année-là. Il y ouvre un atelier qui devient un havre pour les artistes et les intellectuels parisiens exilés, et peint nombre de portraits, dont celui qu’il dédicace «à Suzanne de Saint-Jean de tout cœur», en 1944 (30  000/50  000  €). Ce tableau témoigne du soin qu’il portait à la mise…
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