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La collection du marchand Frédéric Spitzer, la Haute Époque à son plus haut degré

Publié le , par Christophe Provot
Vente le 25 avril 2024 - 14:00 (CEST) - Salle 15 - Hôtel Drouot - 75009

D’un retable triptyque du XVIe siècle provenant d’une église souabe à une aiguière vénitienne de la fin du XVe siècle, cette vente fera revivre les derniers témoins de ce qui fut l’une des plus grandes collections de son temps.

Malines, fin du XVIe siècle. Grand retable avec plaques en albâtre dans un encadrement... La collection du marchand Frédéric Spitzer, la Haute Époque à son plus haut degré
Malines, fin du XVIe siècle. Grand retable avec plaques en albâtre dans un encadrement en bois sculpté peint en vert et doré, partie centrale figurant la Cène, l’Ascension dans le fronton et Dieu le Père au tympan, 101 58,5 cm. Estimation : 12 000/15 000 
Frédéric Spitzer, vous connaissez  ? Ce nom, relativement oublié aujourd’hui, est celui d’un homme haut en couleur, un personnage comme seul le XIX e   siècle pouvait en produire. Il est aussi synonyme d’une collection d’art immense. «Choisissant ce que l’art a créé de plus exquis, ce que l’industrie humaine a pétri, limé, tissé, forgé, ciselé ou fondu de plus admirable, le célèbre amateur avait formé une collection sans rivale, unique en Europe, et bâti un palais pour la loger.» C’est en ces termes des plus dithyrambiques que l’historien de l’art Edmond Bonnaffé décrit la collection rassemblée par Frédéric Spitzer (1815-1890), et pour laquelle il rédigea l’un des six volumes lui rendant hommage. L'ensemble étant aujourd'hui dispersé dans les grands musées nationaux occidentaux ou en mains privées, les nombreux témoignages, ainsi que la pléthore d’ouvrages publiés sur le sujet, permettent de se faire une idée de ce qu'il pouvait représenter. Et aujourd’hui, la quarantaine d’objets – estimés de quelques centaines d’euros à 120  000  € – qui sera bientôt soumise au feu des enchères, en offre un aperçu des plus évocateurs. «Les objets n’ont jamais quitté la famille, et se trouvent dans la descendance directe de Frédéric Spitzer depuis la fin du XIX e   siècle, précise maître Fabien Mirabaud. Soit ils n’ont pas été vendus en 1893, soit ils ont simplement été conservés.» Parmi ces vestiges, ce retable triptyque au compartiment central sculpté en haut-relief d’une Vierge à l’Enfant entourée de deux saints,…
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jeudi 25 avril 2024 - 14:00 (CEST) - Live
Salle 15 - Hôtel Drouot - 75009 Paris
Mirabaud - Mercier
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