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Philip Tinari, témoin de l’âge d’or des musées en Chine

Publié le , par Pierre Naquin and Carine Claude

À la fois éditeur, critique et directeur de musée, ce quadra américain est avant tout un grand spécialiste de l’art contemporain chinois et un héraut de sa reconnaissance à l’international.

Courtesy UCCA Philip Tinari, témoin de l’âge d’or des musées en Chine
Courtesy UCCA
Originaire de Philadelphie, lettré diplômé de Duke et de Harvard – et bientôt docteur en histoire de l’art d’Oxford –, Philip Tinari (né en 1979) s’est installé à Pékin dès 2001, à une époque où «la scène artistique était encore très informelle, avec quelques rares galeries et très peu d’expositions.» Passionné d’écriture, il monte une multitude de projets d’expositions avant de se lancer en 2009 dans un concept éditorial d’envergure avec la création de Leap , une revue d’art bilingue à diffusion internationale (publiée par le Modern Media Group). Une gageure en Chine, pays où «l’information circule surtout de pair à pair et où le nombre des publications spécialisées reste encore très limité aujourd’hui». L’autre aventure qui aura marqué son parcours est celle de la création de l’édition chinoise du magazine Artforum . En 2011, l’homme prend les rênes de l’Ullens Center for Contemporary Art (UCCA), l’un des plus importants musées privés du pays, fondé par les collectionneurs belges Guy et Myriam Ullens puis vendu en 2017 à un groupe d’investisseurs chinois. Alors que l’UCCA s’apprête à ouvrir un nouveau site à Shanghai au début de l’an prochain, Philip Tinari revient…
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