Gazette Drouot logo print

Pablo Picasso et François Hugo, un travail d’orfèvre

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 14 juin 2022 - 15:00 (CEST) - 20, rue Jean-Jaurès - 06400 Cannes

Loin d’être des inventions posthumes, des pièces en métal précieux ont été conçues par Picasso avec l’aide d’un grand orfèvre moderne, François Hugo. Deux séries dévoilent cette face cachée du Malagène.

Pablo Picasso (1881-1973), François Hugo (1899-1982), Taureau, plat en argent, réf. 1 413,... Pablo Picasso et François Hugo, un travail d’orfèvre
Pablo Picasso (1881-1973), François Hugo (1899-1982), Taureau, plat en argent, réf. 413, tirage 13/20, 1 973 g, diam. 42,5 cm.
Peinture, dessin, sculpture, mais aussi gravure et céramique… Pablo Picasso s’est essayé à tous les supports et médiums. À  ce jour, pourtant, l’une des facettes de son génie polymorphe demeure méconnue du grand public  : l’orfèvrerie d’art, dont il s’est également emparé dans les années 1950. À  la manière de sa collaboration fructueuse avec les Ramié, à Vallauris, c’est le fruit d’un travail à quatre mains avec un virtuose en la matière  : François Hugo, arrière-petit-fils de l’illustre écrivain . L’aventure commence donc en mai 1956 à la villa La Californie, atelier de Picasso à Cannes, à l’occasion d’une visite de son ami l’historien d’art et collectionneur Douglas Cooper… Vingt ans plus tard, dans la préface du catalogue de l’exposition «Picasso - 19  plats en argent» tenue à la galerie Matignon en décembre 1977, le Britannique évoque le moment fondateur de ce projet, alors qu’ils admiraient des céramiques tout juste sorties des fours de Madoura  : «Ces objets orientèrent peu à peu nos pensées et notre conversation vers ces plats d’or et d’argent somptueusement repoussés et exécutés aux XVI e   et XVII e   siècles… Picasso me dit à brûle-pourpoint…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous
Lire les articles liés à la vente