Napoléon disposa d’un certain nombre de fers de reliure, mais c’est celui dit aux grandes armes qui retient toutes les attentions…
J.-T. Bruguière (1765-1834),L’Oiseau et le petit chien, conte historique, en quatre chants, Paris, Le Normant, 1810, in-8°, plein maroquin rouge, grandes armes de l’Empereur, Drouot-Richelieu, 8 juillet 2020, Binoche et Giquello OVV, bibliothèque Henri Polaillon, M. de Proyart. 6 266 €
J.-T. Bruguière (1765-1834),L’Oiseau et le petit chien, conte historique, en quatre chants, Paris, Le Normant, 1810, in-8°, plein maroquin rouge, grandes armes de l’Empereur, Drouot-Richelieu, 8 juillet 2020, Binoche et Giquello OVV, bibliothèque Henri Polaillon, M. de Proyart. 6 266 €
Chaque date de l’éphéméride de Napoléon I er évoque un événement capital pour la France. Le souvenir de l’année 1821, et plus précisément du 5 mai, jour de sa mort, devrait permettre de commémorer ses actions, tant lumineuses que sombres. Napoléon lisait, relisait et, surtout, retenait tout. Il était davantage bibliophage que bibliophile. On rapporte que l’Empereur jetait par la fenêtre de sa voiture les volumes dont la lecture l’agaçait. À Antoine-Alexandre Barbier (1765-1825), son bibliothécaire particulier à partir de 1807 (auteur également du fameux Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes publié la première fois en 1806), il demandait de faire rogner au maximum ses «livres de lecture» pour économiser l’espace, et composant lui-même les bibliothèques volantes emportées dans les campagnes. Il convient…
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