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Mickaël Szanto, le dessin, de l’indifférence ou presque à l’engouement

Publié le , par Geneviève Nevejean

L’historien d’art Mickaël Szanto analyse l’évolution du phénomène de la collection et du marché, depuis le XVIIe siècle jusqu’à l’époque contemporaine.

Mickaël Szanto.DR Mickaël Szanto, le dessin, de l’indifférence ou presque à l’engouement
Mickaël Szanto.
DR
Il a le visage poupin, signe d’une jeunesse qui, ajoutée au sourire et au regard enjoué, annonce un tempérament toujours prêt à l’émerveillement. Capable de s’enticher d’une «magnifique» peinture japonaise comme d’une sculpture africaine repérée dans une vente, Mickaël Szanto contraint avec peine l’éclectisme de ses goûts, même s’il prétend porter plus exclusivement son dévolu sur les pendules, qu’il met en caisse faute de pouvoir les présenter dans son appartement non loin du Sentier. Émouvante sous sa poussière, l’une d’elles, échappée au sommeil des réserves, signale l’«accro» de Drouot dont la passion lui viendrait, confie-t-il, de ses parents et de sa grand-mère. De là à déduire que l’enfance décida de l’avenir, il n’y a qu’un pas. Incorrigible curieux à la ville, l’homme est aussi maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne. Son CV énonce à perte de vue ses contributions pour des revues scientifiques, dans lesquelles ce chercheur, doublé d’un talentueux découvreur, extirpe de l’oubli tel peintre ou tel collectionneur. Né en 1971, Mickaël Szanto n’a ni la langue ni la culture de ses origines hongroises, sauf peut-être «un peu de nostalgie» et la connaissance…
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