Fermé il y a quatre ans pour cause d’inondation, le musée-promenade de Marly a rouvert mi-janvier, après une longue réflexion sur son identité. Ou comment évoquer le faste de Louis XIV dans un château disparu.
Les catastrophes ont parfois des effets bénéfiques. Au printemps 2016, la crue de la Seine agitait le bassin parisien. Ce que tout le monde craignait arriva : sous l’effet des inondations, une canalisation d’eau potable passant à quelques mètres du domaine de Marly se rompit. La vague immergea sur son passage le musée-promenade, acculé à évacuer ses œuvres en toute hâte et à fermer ses portes pour un temps indéterminé. «Il a fallu que le musée ferme pour l’on puisse reprendre notre respiration et prendre le temps de se poser des questions de fond sur son identité», reconnaît aisément sa responsable scientifique, Géraldine Chopin. Diligentée pour une étude stratégique, la Réunion des musées nationaux préconisait en 2017 de recentrer le lieu autour de Louis XIV – qui en ordonna l’édification à partir de 1679 – et de…
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