En étudiant la question de la fragilité face aux vicissitudes du monde, la foire lyonnaise d’art contemporain renoue avec la qualité et place sa 16e édition sous le signe de l’histoire locale et internationale.
Reportée d’un an pour cause de pandémie, «Manifesto of Fragility» propose des œuvres – dont soixante-six spécialement conçues pour l’événement – de plus de deux cents artistes de quarante pays, traitant de la fragilité sous tous ses aspects. «Durant ces deux ans et demi de recherches, expliquent les commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath, nous avons œuvré à la création d’un «manifeste» qui s’appréhende comme un outil de résistance contre toutes les formes de fragilité, incluant les notions de migration, de précarité, de résilience.» Pour ce faire, ce duo qui dirige également la Hamburger Bahnhof de Berlin a imaginé l’exposition générale, «Un monde d’une promesse infinie», à travers quatre parcours et douze lieux. Parmi eux, les usines Fagor, le macLYON et le musée Guimet sont des incontournables. Aux anciennes usines Fagor, servant…
com.dsi.gazette.Article : 38992
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.